L’arrivée de Vladimir Petkovic en tant que nouveau sélectionneur de l’équipe nationale d’Algérie marque le début d’une ère prometteuse pour les Fennecs. Lors de sa première conférence de presse, l’ex-sélectionneur de la Suisse a exposé sa vision et ses objectifs pour relancer l’équipe après un parcours décevant à la Coupe d’Afrique des nations.
Ce lundi, Vladimir Petkovic s’est officiellement engagé avec l’équipe d’Algérie, succédant à Djamel Belmadi après un bilan mitigé à la CAN. Devant un parterre de journalistes, Petkovic a partagé sa philosophie, insistant sur l’importance de la cohésion et de la solidarité au sein du groupe.
« J’ai hérité d’une équipe soudée et talentueuse, et je suis déterminé à réaliser de grandes choses avec les Verts, » a-t-il affirmé, soulignant son optimisme pour l’avenir.
Conscient de la pression inhérente à son poste, Petkovic n’est pas intimidé. Son expérience avec la Suisse et la Lazio lui a appris à gérer les attentes élevées, un atout pour affronter les défis du football africain et international. « La pression est normale et nécessaire pour progresser, » a-t-il déclaré, prêt à embrasser les défis avec l’équipe nationale algérienne.
Petkovic explique pourquoi il a accepté de devenir le nouveau sélectionneur de l’Algérie :
«J’ai pris en main une équipe d’une grande nation, d’un grand pays de football. Pour sa réputation au niveau football mais aussi pour sa superficie (…) Comme dans tous les processus, on peut commencer par des succès comme par des échecs. L’essentiel à présent, c’est de fermer une porte déjà fermée depuis mon arrivée.
Il est important de repartir à zéro, de faire en sorte que les joueurs fassent en sorte de donner le maximum pour un peuple qui attend beaucoup d’eux. C’est un peuple qui a connu par le passé de francs succès. Par mon travail, j’essayerai d’être à la hauteur de ma mission (…) Quand je dis repartir de zéro, c’est de façon positive. L’équipe nationale a réalisé de grandes performances durant les dernières années. Il faut continuer sur cette lancée. Je vais voir les joueurs dont je dispose pour décider de la manière de jouer.»
Petkovic a également annoncé des plans audacieux pour l’équipe, y compris l’intégration de nouveaux joueurs. Avec une première liste de 45 joueurs, le sélectionneur vise à équilibrer l’expérience et la jeunesse, sans faire de distinction entre les joueurs locaux et ceux évoluant en Europe. La porte reste ouverte à l’ajout de nouveaux talents, avec une attention particulière sur les joueurs capables de renforcer l’équipe à court terme.
« Mon premier objectif consiste à s’améliorer à chaque match et y aller pas à pas. Pour moi le prochain match est plus important que le précédent. En tant que sélectionneur, il est important de viser plus loin. Pour l’instant, il est important de connaître chacun des joueurs. On va fixer des objectifs à court terme. Pour l’instant, il est très important d’évoluer les joueurs sur le terrain pour avoir une idée sur mon groupe. Nous avons déjà élaboré une première liste qui comporte 45 joueurs.
J’ai déjà une certaine connaissance du football algérien. Il n’est pas question de faire de différence entre ceux qui jouent ici ou en Europe, l’important est de constituer un groupe de 23 qui se donne à fond sur le terrain (…) Je ne veux pas donner de noms. On va déjà partir avec les joueurs qui constituaient le noyau de l’équipe nationale. Il y aura aussi des joueurs qui rejoindront la liste pour la première fois. La liste reste ouverte et large. Nous allons évoquer la possibilité d’y ajouter de nouveaux noms. Nous ne nous limiterons pas qu’aux 23 joueurs (…) Pour l’instant, aucun joueur n’est exclu du projet.»
Parmi les joueurs évoqués, Yacine Adli de l’AC Milan a été mentionné comme un potentiel ajout intéressant, témoignant de la volonté de Petkovic d’exploiter toutes les avenues pour améliorer l’équipe. En outre, la recherche d’un adjoint algérien souligne son engagement à incorporer des connaissances locales au sein de son staff technique.
Avec un regard tourné vers l’avenir, Vladimir Petkovic se concentre sur la construction d’une équipe compétitive capable de rendre fier un pays de 43 millions d’Algériens. Sa vision, alliant ambition et pragmatisme, pourrait bien être la clé du renouveau des Fennecs sur la scène internationale. Seul le temps dira si les choix de Petkovic porteront leurs fruits, mais une chose est sûre : l’ère Petkovic à la tête de l’équipe d’Algérie commence sous le signe de l’espoir et de la détermination.