Depuis sa large défaite chez le champion en titre Manchester City, Arsenal reste sur 9 matchs sans défaites toutes compétitions confondues, dont 7 victoires. Retour sur les raisons d’une embellie.
Car tout avait fort mal démarré pour les Gunners. Battus 3 fois en 3 journées de Premier League sans inscrire le moindre but, les hommes d’Arteta touchaient le fond d’entrée. On ne donnait dès lors pas cher de la peau de l’Espagnol, ni même de la saison de son équipe, repartie pour une année galère.
Seulement voilà, depuis la claque reçue à City, le ciel semble s’être éclairci. Aujourd’hui 6ème à 3 points du top 4, Arsenal semble s’être ressaisi. Il faut dire que le club entamait la saison sans quelques uns de ses meilleurs éléments : Thomas Partey, abonné à l’infirmerie depuis son arrivée, Ben White, arrivé cet été de Brighton, Gabriel, Lacazette, Aubameyang, ou encore Tomiyasu et Ramsdale pas encore arrivés. Autant d’absences forçant Arteta à aligner une équipe parfaitement incapable de rivaliser.
Des recrues et cadres attendus au tournant
Depuis les piliers ont intégrés le 11, et Arsenal se redresse tout doucement. Forte de l’arrivée de Tomiyasu, White et Gabriel, la défense est bien moins perméable ( 4 buts encaissés en 9 matchs). Et que dire de l’arrivée d’Aaron Ramsdale, aligné en lieu et place de Leno ? Encore exceptionnel à Leicester (2-0), l’Anglais est un artisan de premier rang du renouveau de son équipe.
Au milieu, Thomas Partey enchaine enfin, sa qualité permettant de conserver, orienter, et sommes toutes dicter le tempo d’un match. Et enfin devant, Lacazette a fait un retour remarqué aux côté de son capitaine Aubameyang. On notera également la montée en régime d’Emile Smith-Rowe, symbole de la formation du club et indispensable devant. Une embellie en forme de validation pour le recrutement Gunner largement critiqué, tant pour les sommes déboursées que pour la qualité réelle ou supposée des recrues.