L’AS Saint-Etienne sera en Ligue 2, la saison prochaine. Après la défaite face à Auxerre, aux tirs au but (2-2, 4-5), l’ASSE quitte l’élite française, le résultat d’une saison catastrophique. L’heure du bilan pour cette équipe stéphanoise.
👍 Les Tops :
Le duo Khazri – Bouanga : 7/10
Il est compliqué de trouver des Tops dans cette saison stéphanoise. Cependant, le Tunisien Wahbi Khazri et le Gabonais Denis Bouanga ont été les meilleurs buteurs de l’AS Saint-Etienne. Le premier a inscrit 10 buts, dont un contre Lyon, contre Strasbourg et Montpellier. Le deuxième a trouvé le chemin des filets à 9 reprises. Auteur d’un but contre Marseille, Metz et Bordeaux, l’attaquant de l’AS Saint-Etienne a manqué de constance, en conflit avec l’ancien coach Claude Puel.
« J’ai eu des moments compliqués avec Claude Puel que le public ne comprenait pas forcément. C’est important d’avoir un entraîneur qui te fait vraiment confiance. Je n’ai pas envie de le décevoir. Quand je me sens aimé, je peux mourir sur le terrain. J’avais un mal-être en moi. Je dribblais quand il ne fallait pas, je ne prenais pas les bons un contre un… Mes proches ne me reconnaissaient plus. Ils m’ont dit : « Si tu ne joues pas ton football, plus personne ne croira en toi » ».
Falaye Sacko : 6/10
Il a été l’un des seuls à relever le niveau, en défense surtout. Le latéral/central malien a été la seule recrue hivernale au niveau sur cette deuxième partie de saison. Blessé quasiment 2 mois, son absence s’est fait ressentir avec 24 buts encaissés en 7 rencontres. Reste à savoir si le joueur de 27 ans sera conservé par la direction stéphanoise, lui qui n’est que prêté par Guimaraes.
👎🏼 Les Flops :
La saison globale : 2/10
La saison stéphanoise est chaotique du début jusqu’à la fin. Inexistant lors de la première partie de la saison, les Verts avaient terminé à la dernière place, avec deux victoires et 11 défaites. Il y a eu un peu d’espoir entre février et mars mais la fin de la saison est horrible, avec un seul succès en 11 matchs. Les lourds scores contre l’OM (2-4), Monaco (1-4) ou encore Nice (2-4) ont montré les problèmes de cette équipe. Le lourd revers à Lorient (2-6), le nul contre Bordeaux (2-2) et la défaite contre Reims (1-2) ont eu leur importance dans cette saison.
Un soucis mental : 1/10
Souvent, l’AS Saint-Etienne a eu l’occasion de prendre la main sur le match. Un relâchement mental a causé les nombreux revers. C’était le cas à Auxerre où Zaydou Youssouf avait ouvert le score. Gaëtan Perrin avait égalisé dans les dernières minutes. Contre Marseille, Denis Bouanga avait marqué le premier but du match avant de couler. Idem à Bordeaux où les Verts avaient un avantage de 2 buts à la pause. Mais (encore une fois), les Stéphanois se sont relâchés et se sont pris deux buts. Le joueur Timothée Kolodziejczak est la parfaite illustration du problème de confiance au sein de cet effectif. Le défenseur de 29 ans a marqué deux buts, contre son camp face à Marseille et Monaco, en l’espace de 20 jours.
L’envahissement du terrain par les supporters : 1/10
On peut les comprendre. Après une gestion et une direction catastrophique, les supporters stéphanois ont en marre. Mais, cette saison, il y a eu trop de débordements, à Geoffroy Guichard. Contre Angers, des incidents ont eu lieu et le coup d’envoi a dû être repoussé d’une heure. Après la défaite de Saint-Etienne contre Reims (huis clos), les fans stéphanois avaient exprimé leur colère en dehors du stade. Bis repetita contre Monaco avec des fumigènes et des feux d’artifices. Enfin, face à Auxerre, les habitués du stade ont envahi la pelouse, à la fin du match. Les vidéos de ces incidents en cliquant ici.
Des renforts peu décisifs : 0/10
L’AS Saint-Etienne avait misé sur des profils d’expérience lors du recrutement hivernal. Néanmoins, à part Falaye Sacko (comme évoqué ci-dessus), aucun n’a été au niveau. Pire, certains n’ont pas du tout joué à l’image de Joris Gnagnon, à cause d’un problème physique. Il a quitté l’ASSE d’un accord commun. Des paris comme Enzo Crivelli, Bakary Sacko, Eliaquim Mangala ou encore Sada Thioub n’ont pas été payants. Le gardien Paul Bernardoni a fait une pige moyenne, capable du pire comme du meilleur.
En flop, l’on pourrait évoquer la gestion et l’arrogance de Pascal Dupraz, qui considérait le maintien quasi acté avant le match contre Troyes.