Victorieux ce mardi soir sur la pelouse du Werder Brême (1-0), le Bayern Munich remporte ainsi un huitième titre consécutif en Bundesliga. Un titre supplémentaire pour Kingsley Coman…
Pour autant, le plus impressionnant est ailleurs : Du fait de ce sacre, l’ailier international Français du Bayern Kingsley Coman glane ici son 9ème titre de champion consécutif, lui qui en comptait déjà deux avec le PSG (2013 et 2014), deux avec la Juventus (2015 et 2016) et 5 avec Munich donc (de 2016 à 2020).
Un jeune au palmarès en or
Un sacré palmarès pour l’international tricolore à tout juste 24 ans. Formé au Paris Saint Germain et pris en grippe par ses supporters pour avoir privilégié une aventure à l’étranger plutôt que son club formateur, Coman semble plus que jamais épanouie en Allemagne, et il relève de l’euphémisme de dire que son choix fut le bon.
À l’heure où Paris se prépare à perdre Tanguy Kouassi, ayant lui aussi choisi le Bayern, nul doute que tout ceci ne manquera pas d’alimenter le débat des titis Parisiens boudant des débuts professionnels au PSG.
Si Coman semble sur un nuage aujourd’hui, il le doit à son talent, mais aussi à un mental éprouvé au cours de ces dernières saisons. Pas épargné par les blessures, dont plusieurs à la cheville et au genou, il fait montre d’une capacité de résilience hors du commun. Ni les passages à l’infirmerie, ni la concurrence des éternels Ribéry et Robben ne l’effraient.
Un passage à la Juve en demie teinte
Conscient que leur fin est proche, il prend son mal en patience, et jouit allègrement de la confiance du club, dans un 4-3-3 adapté à son jeu et un championnat ouvert où le football est total.
Bien différent de la rigueur tactique de la Série A Italienne où il semblait peu s’épanouir, et ne bénéficiait que d’une confiance limitée de la part de son entraîneur Massimiliano Allegri dans un système en losange peu adapté à ses qualités. Condamné à un rôle de second attaquant derrière les gros clients Morata, Tevez ou Llorente, Coman demande son départ sans demander son reste.
Caprice de jeune impatient et gâté pour beaucoup, surtout que la concurrence n’est pas plus légère à Munich. 4 ans plus tard, difficile de lui donner tort. Et avec les départs des deux légendes bavaroises à son poste, le Français dispose d’un boulevard.
Maintenant place aux Bleus…
Désormais bien installé en club, reste à Coman a regagner une place durable en sélection. De l’aventure malheureuse à l’Euro 2016, il rate le train du Mondial 2018, freiné par ses blessures, ainsi que par l’éclosion de Mbappé, Dembelé, Lemar, Fekir, ou Thauvin.
2020 semblait être la bonne année pour retrouver le groupe France à l’Euro compte tenu des difficultés de ses concurrents, mais la crise sanitaire en a décidé autrement. Qu’à cela ne tienne, le Guadeloupéen semble armé pour donner des mots de crâne à son sélectionneur.
Avec l’arrivée quasi certaine de Leroy Sané à Munich, ainsi que la présence de Serge Gnabry dans l’effectif, Kingsley Coman se devra de démontrer qu’il peut faire face à l’adversité. Ou à défaut, prendre la tangente : Il se dit en effet que le Real en cas de départ de Bale, mais aussi Manchester City pour palier au départ de Sané seraient sur les rangs pour l’accueillir. Une nouvelle croisée des chemins qui semble se profiler pour le Titi aux 17 titres.
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