Nous y revoilà. Près de deux mois après sa défaite en finale de Champions League face au Bayern Munich, le Paris Saint Germain retrouve la plus prestigieuse des compétitions Européennes face à un autre gros morceau, les Red Devils de Manchester United. Une nouvelle campagne toujours pleine d’espoirs et d’ambitions pour le club Parisien.
Finaliste malheureux, nul doute que cette défaite si près du but a dû laisser des traces côté PSG car une telle opportunité ne se représente pas toujours dans une carrière. L’aspect mental sera donc scruté de près chez les rouge et bleu, face à un adversaire qui aura le don de raviver d’autres douloureux souvenirs : Ceux de la défaite au Parc en huitièmes de finale retour devant un United amputé de plusieurs éléments clés dans un scénario catastrophe.

Une humiliation dont il faudra savoir faire abstraction ou peut être se souvenir afin d’attiser l’esprit de revanche.
Paris a plus que jamais les armes pour laver l’affront : La dernière ligne droite du mercato ayant permis de renforcer quelques postes dégarnis, le PSG peut aborder sa campagne Européenne avec un effectif plus fourni, et davantage d’options pour Thomas Tuchel. À un détail près : Le capitaine Thiago Silva s’en est allé. Et en cela, Paris s’est indiscutablement affaibli dans ce secteur de jeu. Quel comportement dès lors pour une défense privée de son pilier ?
Autre point ayant son importance : L’infirmerie, déjà bien remplie en ce début de saison. Habitué à devoir faire sans certains de ses meilleurs éléments dans les moments clés, Thomas Tuchel et le PSG devront ménager égos et organismes afin d’arriver au printemps au complet.
Le Final 8 doit servir de base
Si ce groupe H n’est pas à prendre par dessus la jambe, il ne fait aucun doute que Paris aura tout de même les moyens de ses ambitions sur cette phase de poule… Et même au delà.
On ose en effet croire que le parcours de l’été dernier aura su donner confiance à ce PSG si souvent moqué pour son incapacité à se faire violence et à élever son niveau de jeu dans les grands rendez vous, surtout à l’occasion des matchs couperets du printemps.
Car si le Barça, le Real ou le Bayern sont tombés au Parc en phase de poule, le bilan est loin d’être aussi brillant une fois les choses sérieuses entamées.
L’heure est donc à la confirmation. Paris doit montrer qu’il a franchit un cap, que la finale du mois d’août n’était pas qu’une simple épopée, et qu’il peut regarder les grands d’Europe dans les yeux. Leonardo, directeur sportif du PSG, déclarait au moment du tirage au sort :
« Nous sommes une équipe qui a son mot à dire, la finale nous a donné confiance, on doit maintenir le niveau. »
Nul doute qu’un tel discours teinté d’humilité mêlée d’ambition aura le don de galvaniser ses troupes.
L’année 2021 marquera les dix ans (déjà) du projet Qatari. Une date symbolique à laquelle Paris serait bien inspiré de vaincre le signe Indien.