En marge du match amical entre l’Hadjuk Split et le Shakhtar Donetsk (3-3) dimanche, Aleksander Ceferin s’est adonné aux pronostics pour la Ligue des champions, et en a profité pour critiquer les championnats français et allemands et revenir sur le projet Super League.
Interrogé sur la Ligue des Champions par le média croate Sportske, le président de l’UEFA s’est prêté au jeu des pronostics, affirmant qu’il voyait une finale anglaise malgré les « 10 vies » du Real Madrid, et donnant même son favori pour la victoire finale :
« Je m’attendais à ce que Manchester City soit champion, mais Liverpool est extrêmement fort et le Real est un chat, ils ont dix vies. Mais je prédis tout de même une finale anglaise ».
Aleksander Ceferin, ce fin connaisseur
Mais surtout, le Slovène a profité de l’occasion pour rebondir sur l’élimination du PSG en huitièmes et critiquer le niveau du championnat français, reprochant à celui-ci d’être dominé par une seule équipe, ce qui aurait causé son élimination de la compétition. Une critique faite aussi à la Bundesliga.
« Ces championnats ne sont pas forts, un seul club domine. Il y a plus de concurrence en Italie. »
Mais le président de l’UEFA oublie au passage quelques détails, comme le parcours du PSG et du Bayern lors des précédentes éditions. Et puis surtout, ce n’est pas la Ligue 1 qui a été remportée 9 fois d’affilée par le même club entre 2012 et 2020…
Ceferin et les grands clubs : vivons heureux, vivons cachés
Après la critique faite envers notre championnat chéri, le dirigeant s’est à nouveau penché sur le dossier épineux de la Super League, de retour sur les bureaux de la Juventus, du Barça et du Real Madrid. Pour lui, impossible de relancer le projet :
« Ils essayent de satisfaire leur égo, mais ça ne pourrait jamais marcher de toute façon. […] Le match City – Real était une publicité parfaite pour la compétition. C’est un monde différent. »
Une Ligue des champions qu’il aime tellement qu’il en a changé le format afin de favoriser encore plus les gros clubs, dont évidemment la Juventus, le Real Madrid et le FC Barcelone, qu’il fustigeait pourtant quelques mois plus tôt.