Dans le match plus attendu de ces quarts de finale entre Blues et Merengues, le spectacle a été au rendez-vous et on a pu assister à une opposition de très belle facture. Surprise au tableau d’affichage, c’est bien les hommes de Carlo Ancelotti qui l’ont emporté par deux buts d’écarts sur la pelouse du champion d’Europe en titre, prenant une belle option sur la qualification avant le retour la semaine prochaine au Bernabeu. Voici les Tops et les Flops de la rencontre !
👍 Les Tops :
Karim Benzema : 10/10
Stratosphérique, hallucinante, les mots ne sont pas assez forts pour caractériser la nouvelle masterclass de Karim Benzema. Banaliser l’irrationnel, telle est la mission du Nueve ces dernières semaines. Après son incroyable triplé face au PSG lors du tour précédent, le français a récidivé, permettant aux Real de s’imposer 3-1. Au-delà de ses trois réalisations, le français, comme à son habitude, à été prépondérant dans le jeu, servant de liant entre la défense et l’attaque, par ses multiples décrochages, lors des phases de transitions madrilènes. Disponible entre les lignes, mobile et très fin techniquement il a donné le tournis au milieu des Blues. Une prestation qui constitue l’archétype parfait de l’attaquant moderne que représente Monsieur Karim Benzema.
Thibaut Courtois : 8.5/10
Le gardien du temple, la base de la colonne vertébrale merengue, Thibaut Courtois a, pour la énième fois, maintenu le Real à flot dans un grand rendez-vous. Le portier belge a sorti plusieurs parades déterminantes, parfois inhumaines, écœurant à petit feu des joueurs de Chelsea sans solution face au monstre de deux mètres. Excellent dans les sorties aériennes, très rapide pour se coucher au sol et capable de se détendre à l’infini pour aller chercher les missiles londoniens se dirigeant vers ses lucarnes, l’ancien Pensioners a déballé toute sa panoplie, rappelant qu’il était le meilleur gardien du monde actuellement. Comme s’il n’avait jamais quitté Stamford Bridge, son ancien terrain de jeu favori.
Kaï Havertz : 7/10
L’allemand a réalisé une prestation solide, étant l’unique et véritable danger côté Chelsea. En électron libre, le n°29 Blue à surnagé, naviguant à son aise entre le milieu et l’attaque du Real Madrid. Son but, juste avant la mi-temps, aurait pu être à l’origine d’un sursaut d’orgueil du champion d’Europe en titre. Malheureusement, le Kaï, trop esseulé, a manqué de soutien autour de lui, faisant face à l’apathie de ses coéquipiers. Néanmoins, ce match prouve une fois de plus que l’ancien joueur de Leverkusen est l’Homme clé de Chelsea dans les matchs couperets. Après une adaptation plus que compliquée, il confirme semaine après semaine son statut de crack, chose qui s’était quelque peu évaporée dans les esprits de certains.
👎🏼Les flops :
Edouard Mendy 2/10 :
On aurait pas pensé effectuer ce bilan d’aussi tôt, au vu des derniers mois exceptionnels d’Edouard Mendy sous le maillot de Chelsea. Pourtant, forcer de constater que, dans la déconvenue de son club, le gardien sénégalais y est pour beaucoup. Face à Brentford, on avait déjà aperçu quelques lacunes dans le jeu au pied de l’ancien rennais, qui n’avaient pas coûter de buts mais ce soir, ses approximations et surtout son erreur en début de seconde mi-temps ont littéralement coupé l’herbe sous les pieds de ses coéquipiers, qui revenaient avec de bien meilleures intentions. Le contraste avec son alter-ego madrilène est frappant, cela fait vraiment tâche. Tellement rare qu’il faut le souligner.
Christian Pulisic 3/10 :
Absent, invisible, difficile de faire pire pour le jeune américain, qui s’est fait manger par Alaba durant 65 minutes. A vrai dire, il fallait avoir une vue optimale pour remarquer sa présence dans le rectangle vert. 20 % de duels gagnés, aucune occasion crée et aucun apport dans le jeu, il a été limite néfaste pour son compère d’attaque, Kaï Havertz. L’entrée de Lukaku, à sa place, qui a été plutôt bonne, a révélé la médiocrité du match de l’ancien borussen.
Thomas Tuchel 4/10 :
Des choix douteux, une approche désastreuse de la rencontre, Thomas Tuchel a eu tout faux. De la titularisation d’Azpilicueta à gauche à la mise sur le banc de Kovacic, en passant par le passage à deux devant, ce qui n’a absolument pas été réalisé auparavant ; encore moins avec Pulisic » le technicien allemand s’est rendu la tâche compliquée, dans un match qui semblait pourtant à son avantage. Des erreurs à ne pas reproduire dans une semaine à Madrid.
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