Engagé dans un groupe relevé, le Ghana entre en piste ce Jeudi contre le Portugal, avant de s’attaquer à la Corée du Sud et l’Uruguay. On a fait plus simple pour un retour en Coupe du monde. Les Black Stars devront cependant trouver des raisons d’y croire.
À première vue, rien de simple pourtant. Le Portugal, champion d’Europe en 2016, se présente avec une armada faisant de lui l’un des favoris de ce mondial hivernal. Bernardo Silva, Ronaldo, Nuno Mendes, Ruben Dias pour ne citer qu’eux. Pas de quoi rassurer les partenaires de Thomas Partey dans l’optique de ce match d’ouverture. L’Uruguay demeure quant à lui une valeur sur la scène internationale, Valverde, Nunez ou Bentancur venant s’ajouter aux tauliers Cavani, Suarez ou Caceres. Reste la Corée du Sud, dont on ne connait réellement qu’un joueur. Mais quel joueur. L’attaquant de Tottenham Son Heung-min. Plus abordable certes, mais prudence.
Un tableau peu réjouissant, mais qui aura le mérite d’enlever la pression des épaules des Black Stars : Ne partant pas favoris, ces derniers joueront plus libérés que des Portugais et Uruguayens à l’étiquette de favoris, et dont on comprendrait mal qu’ils n’accrochent pas les deux premières places.
Ensuite, les surprises sont au rendez-vous en ce début de mondial : La Tunisie a pris un point au Danemark, le Maroc à la Croatie, l’Arabie Saoudite victorieuse face à l’Argentine, et le Japon à l’Allemagne. Pas de raison que les Ghanéens ne puissent pas participer à la fête.
Enfin, le Ghana a une revanche à prendre. Eliminés aux tirs aux buts par l’Uruguay après une main volontaire de Suarez sur sa ligne notamment, les Ghanéens se doivent de laver l’affront. Nulle doute que le staff des Black Stars ne manquera pas de tirer sur cette corde avant le coup d’envoi.