Face à une Espagne annoncée comme supérieure, la surprise n’a pas eu lieu à l’Allianz Arena de Munich pour la France, défaite deux buts à un. Les Bleus laissent leur voisin filer à Berlin, mais peuvent cependant nourrir certains regrets. Découvrez les tops et les flops de la rencontre.
L’opposition était alléchante. Tant sur la forme que dans le fond, tant par le passif entre Rouges et Bleus que par le contexte présent. Celui d’une Espagne qui venait de marquer au fer l’Allemagne (2-1), hôte de la compétition, en quart de finale il y a quelques jours et à qui tout réussi, notamment à ses lascars d’ailiers, les jeunes Lamine Yamal et Nico Williams. Le Français aussi, en quête de réponse dans la forme et dans les idées, les Bleus n’ayant marqué aucun but dans le jeu depuis le début de la compétition.
Un bienheureux demi-finaliste – historique – qui se retrouvait aussi face à la Roja pour certaines de ses forces. Défensives, à l’instar du mauvais chiffre des Bleus en attaque, la charnière Saliba – Upamecano n’avait encaissé aucun but dans le jeu. Voilà que les deux mythes ont été brisés. Vite, dans un match qui a démarré à tâtons, Randal Kolo Muani trompait de la tête Unai Simon, sur un centre aussi surprenant que chirurgicale de Kylian Mbappé (9′). Mais l’histoire a repris son cours.
Et Lamine Yamal, dont l’éclosion précoce a rendu fou la planète football, de se démarquer, lui qui était prédestiné à choquer, un quart d’heure plus tard. Dribble, suivi d’une feinte avant d’enrouler du gauche, la frappe de l’attaquant du Barça, seize ans à peine, atterri quelques mètres plus bas de la lucarne droite de Mike Maignan. Le but du tournoi. Ce n’était pourtant que le début du Yamal show, qui a continué à traumatiser la défense bleue, jusqu’au bout de cette nuit munichoise.
Qui a tourné en cauchemar, aussi rapidement que les Bleus ont ouvert le score. Cinq minutes après le coup d’éclat de son coéquipier, Dani Olmo, à la suite d’un superbe geste qui envoie Tchouameni au tapis, lâche une frappe croisée déviée – Mike Maignan était battu – par Jules Kounde (25′). Sûrement la plus belle des premières mi-temps, ce que nous ont offert les 22 acteurs de la partie. Bien que la moitié tricolore ait été dépassée par la facilité de l’entrejeu espagnol à exploiter les moindres failles et aux répétitifs et usants mouvements de sa paire d’ailier Williams – Yamal.
Au sortir des vestiaires et après avoir écouté un Didier Deschamps semblait-il désemparé, les Bleus ont joué à la baballe cinq minutes, avant de laisser le cuire à leur homologue espagnol. Grave erreur en étant mené au score. La Roja a donc fait ce qu’elle maîtrisait tant sous Luis Enrique, à savoir une possession stérile (62% pour un tir, non cadré, ndlr). La France, elle, quitte l’Allemagne par la petite porte et après avoir montré le visage d’une minuscule nation, avec les résultats d’une grande.
Les tops :
Lamine Yamal : Voilà quelques jours que la photo tournait sur la toile. Celle de Lamine Yamal, quatre mois à peine, aux côtés d’un jeune Lionel Messi, qui posait pour un calendrier annuel. Encore plus un symbole quand on voit ce que le jeune Lamine Yamal a proposé comme partition, face à des Bleus finalistes de la dernière Coupe du monde.
Cette frappe croisée qui vient se loger sous la lucarne d’un Mike Maignan impénétrable, ses appels à gogo qui ont fait tourner à la tête à tous les défenseurs gauche du tournoi, cette capacité à éliminer aussi rapidement et se trouver dans des situations décisives (4 depuis le début du tournoi, un but et trois passes décisives, ndlr)… Quant au bijou, le bourreau en est à son coup d’essai. Il aura attendu les demi-finales pour devenir le buteur le plus jeune de l’Euro 2024, à 16 ans et 362 jours. L’Espagne tient sa perle rare.
Dani Olmo : Sa présence a troublé l’entrejeu de la France comme sa défense. Dans les 30 derniers mètres tricolore, Dani Olmo jouait son récital. Le milieu offensif du RB Leipzig fait le break, marque son troisième but – de rang – de la compétition et fait constater sa montée en puissance. L’homme providentiel de l’Espagne depuis les phases finales n’a perdu que huit petits ballons en 70 minutes de jeu. Une performance à transposer avec l’Euro d’un certain Antoine Griezmann, dont les particularismes du poste qu’il occupe sous Didier Deschamps ressemblent énormément aux responsabilités – prises et remplies – de l’Espagnol.
Le double pivot espagnol : Et puis plus bas, on mange du caviar, distribue les galettes et fait en sorte que rien ne tourne en eau de boudin. Ce qui a été le cas pour la France, notamment grâce à un entrejeu espagnol compact comme jamais, clinique au possible (92% de passes réussies à eux deux), brillant à souhait. La paire Ruiz – Rodri, qui s’impose comme la meilleure du tournoi, prend des ampleurs disproportionnées. Jusqu’à astreindre à reculer le bloc français, puis à encaisser par deux fois en première période avant de lui priver du ballon sur la quasi-totalité de la seconde mi-temps. Que partidazo.
Les flops :
Ousmane Dembélé : Il y a ce que nous voyons à l’écran, qui nous donne une première idée, puis les chiffres, qui nous indiquent un peu plus ce que notre oeil a vu. L’impression confirmée que Ousmane Dembélé, moins tranchant que face au Portugal, est passé à côté. Ou, du moins, n’a pas été à la hauteur d’une rencontre où Lamine Yamal et Nico Williams, de l’autre côté, flambaient sur la largeur. Pas de tir, encore moins de frappes cadrées – de facto – un dribble réussi sur deux tentés. Le mal est profond. Sursaut attendu pour « Ous » en Bleu.
L’entrejeu français : Il y a récidive. Face à la Pologne (J3, 1-1), déjà, la France montrait un visage bien décevant sans Antoine Griezmann, mais surtout avec un milieu à trois – tout ce qui est de plus basique dans le football moderne. Cette équipe de France est cependant habituée à être soutenue par un quatrième joueur, souvent aux aptitudes offensives, pour dynamiser le jeu, créer le surnombre et se montrer davantage tranchant dans les transitions.
Ce premier choix de DD envoyait la France dans la partie de tableau que l’on connaît tous aujourd’hui, et dont la France aurait pu se passer. Ce soir, ce même trio Tchouameni – Kanté – Rabiot était également aligné. Le massacre a eu lieu face à cette Espagne aussi clivante de manière longiligne que sur la largeur. Le surnombre était habituel dans les 35 derniers mètres bleus, le marquage donc trop libre et trop brouillon. La possession était trop peu présente (100 ballons et quelques à eux trois) pour se montrer dangereux, malgré très peu de déchets.
Didier Deschamps : Dans ces moments, la quête des coupables devient un sport national. Entre ceux qui pensent que Mbappé se trouve des excuses, que Didier Deschamps manque d’inspiration et que le jeu proposé est un scandale, les raisons de cette élimination s’entrechoquent. Malgré les drapeaux bleu, blanc et rouge hissés dans l’Allianz Riviera, Didier Deshcamps n’a finalement vu que rouge.
La faute à un système désorganisé – pas assez du moins – pour une Espagne qui aurait dû courir derrière le ballon pour voir ses chances s’amoindrir. Antoine Griezmann, cadre de cette équipe, aurait pu apporter l’expérience nécessaire à un match face à la Roja. Mais mourir sans ses idées ne collait pas à la priorité stratégique de DD. À la place, il a confié ses espoirs dans les mains d’un trio du PSG défaillant, et laissé le milieu français sans un quatrième élément.
Le résultat, on le connaît. Deschamps a joué les dernières cartes présentes dans sa manche, avec Griezmann, Camavinga et Barcola, entrés en jeu à un quart d’heure du terme. Et d’envoyer Olivier Giroud à la 80e comme dernier salue. Le symbole de la France du XVIe siècle – autant adoré pour son personnage et son historique que conspué pour son jeu proposé – laisse filer impuissant l’Espagne en finale de l’Euro 2024. Et laisse après une troisième édition la période de vache maigre lors d’un championnat d’Europe continuer pour la France.
Ainsi l’Espagne file à Berlin, le 14 juillet prochain, afin de participer à sa première finale d’un Euro depuis 2012. Pour la Roja, grande favorite depuis qu’elle a enterré l’Allemagne, hôte de la compétition, en quart de finale, l’ennemi à abattre se nommera Angleterre ou Pays-Bas, qui s’écharperont demain à 21h, pour rejoindre la capitale allemande.
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