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Lazio Rome : Retour sur 122 ans d’histoire

Par Alexis27 janvier 2022 Italie
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La Lazio Rome représente aujourd’hui l’un des plus grands clubs d’Italie. Mais que s’est-il passé au cours de l’histoire de ce club qui a débuté au tout début du 20ème siècle, pour aujourd’hui se dire cela ? Un siècle rempli de prestiges, de gloire coupé néanmoins par quelques années noires provoquant de mauvais souvenirs aux supporters de la Lazio.

La fondation du club jusqu’à ses premiers pas en Série A

La ville de Rome est composée de deux grands clubs d’Italie reconnus à l’échelle mondiale. On parle évidemment de la Lazio Rome, sujet de notre histoire, et de l’AS Rome, rival de toujours de la Lazio. Néanmoins, c’est la Lazio Rome qui a vu le jour en premier. C’est dans un jour d’hiver, le 9 janvier 1900, qu’un groupe de 9 Romains décident de fonder ce qui serait appelé aujourd’hui la Lazio Rome. Ce petit groupe était dirigé par un certain Luigi Bigiarelli, athlète mais aussi sous-officier des Bersaglieri notamment durant la terrible bataille d’Adua où cinq mille soldats italiens trouvèrent la mort.

C’est en pleine période des Jeux Olympiques d’Athènes que les fondateurs de la Lazio choisirent les couleurs du club. Ainsi, la Grèce est représentée à travers les couleurs bleues et blanches du club et l’aigle est représenté sous le choix de Luigi Bigiarelli, car il est considéré comme un symbole référence de la Rome Antique. L’apparition de l’aigle sur l’écusson du club a provoqué l’apparition de deux nouveaux surnoms aux représentants de la Lazio Rome : Aquile, signifiant les Aigles et Aquilotti, signifiant les Aiglons.

Luigi Bigiarelli (1875 – 1908), l’un des 9 fondateurs de la Lazio.

Lors de ses débuts, la Lazio évoluera dans un championnat de première catégorie pour les équipes de la région centre-sud. La FIGC, fédération italienne de football, refuse jusqu’en 1913, l’accession à la première division aux équipes de centre-sud. Néanmoins, à partir de 1908, la Lazio Rome s’affilie à la fédération italienne et disputera en 1910, la première compétition fédérale. Lors de ce tournoi national, la Lazio Rome atteindra plusieurs fois la finale, mais s’inclinera à chaque fois. Fait historique, la finale de la compétition fédérale de 1915 n’est pas jouée à cause de la première guerre mondiale.

En 1927, alors que l’Italie se trouve en pleine période fasciste, le parti national fasciste (PNF) souhaite réunir tous les clubs de la capitale afin de n’en former qu’un, qui deviendrait l’AS Rome. L’apparition de Giorgio Vaccaro, général piémontais de la milice du parti national fasciste, va protéger la Lazio Rome et les Biancocelesti seront ainsi les seuls à résister à cette idée du PNF. Deux ans après, en 1929, la Lazio Rome participe au tout premier championnat de Serie A et les premières saisons seront synonyme de souffrance puisque le club luttera chaque saison pour ne pas descendre en Serie B.

L’arrivée de Silvio Piola jusqu’au premier trophée

Dans l’histoire du football italien, Silvio Piola occupe une place majeure. En effet, il s’agit du meilleur buteur de l’histoire de la Serie A (274 buts) et de l’attaquant italien le plus prolifique de tous les temps (364 buts). En 1934, Renato Zenobi, président de la Lazio, décide de recruter Silvio Piola qui sort d’une saison exceptionnelle avec Vercelli où il inscrit 51 buts en championnat. Toujours en quête de son premier trophée, la Lazio Rome frôle le Scudetto lors de la saison 1936-37, finalement remporté par Bologne.

Par la suite, les Biancocelesti participeront à la Coupe d’Europe centrale, compétition opposant tous les meilleurs clubs d’Europe centrale, et atteindront même la finale qu’ils perdront face à Ferencvaros. Lors de l’après-guerre, en 1945-46, Silvio Piola quitte le club après avoir inscrit 159 buts pour la Lazio Rome. Il était le meilleur buteur de l’histoire du club jusqu’à ce qu’un certain Ciro Immobile fasse son apparition et détruise ce record. En 1948, en voyant le championnat italien reprendre ses droits, Zenobi doit à tout prix reconstruire son équipe, le but étant de rivaliser avec les grandes écuries de l’époque, telles que Bologne, Milan ou bien encore la Juventus.

Silvio Piola a évolué à la Lazio de 1934 à 1943 et y inscrit 159 buts en 243 matchs.

Au début des années 50, la Lazio Rome prouve à l’Italie sa montée en puissance en obtenant de bons résultats et en se hissant, en 1952, à la quatrième place de Serie A. Cependant, la présidence de Remo Zenobi prend fin et son successeur, Costantino Tessarolo ne réussira pas à Rome. Des problèmes financiers et institutionnels amènent alors au départ de Tessarolo et c’est Leonardo Siliato, en 1956, qui reprend les rênes du club.

La présidence de Leonardo Siliato verra la Lazio Rome remporter son tout premier trophée en 1958, la Coupe d’Italie, grâce à une victoire 1-0 face à la Fiorentina. L’euphorie de ce premier trophée sera de courte durée puisque un peu plus tard, les départs de Humberto Tozzi grand attaquant brésilien et de Selmosson, provoqueront une véritable rébellion de la part des supporters qui contestent la politique de recrutement du club.

Les années noires jusqu’au tout premier Scudetto

Lors de la saison 1960-61, la Lazio Rome est reléguée en Serie B, malheur sportif qui vient s’ajouter aux grandes difficultés économiques que traverse le club. Un nouveau président fait alors son arrivée dans un club en péril, il s’agit d’Umberto Lenzini qui est un homme appréciant la débrouillardise : il a construit sa fortune tout seul et annonce d’emblée qu’il gérera seul le club. Le club ne restera que deux petites saisons en deuxième division et remontera à l’élite lors de la saison 1962-1963.

Cependant, trois ans après son retour en Serie A, le club est de nouveau rétrogradé en division inférieure et frôle la Serie C. La situation du club devenant de plus en plus noire, Umberto Lenzini décide de placer à la tête de l’équipe Juan Carlos Lorenzo et de réaliser un mercato solide. Grâce à ces changements majeurs, le club fait son retour en Serie A en 1969.

Umberto Lenzini, président de la Lazio de 1965 à 1980.

Au début des années 1970, les montagnes russes entre Serie A et Serie B continuent et le club redescend donc en division inférieure. Comme pour son dernier retour en Serie A, Lenzini espère remonter à l’élite en faisant venir le réputé Tommaso Maestrelli sur le banc biancocelesti, et ce pari se montre une nouvelle fois gagnant. De retour en Serie A pour la saison 1972-73, la Lazio Rome dispose d’un effectif solide constitué notamment du défenseur et capitaine Joseph Wilson, des milieux de terrain Luciano Re Cecconi et Mario Frustalupi et de l’attaquant vedette Giorgio Chinaglia. Grâce à ces éléments, la Lazio décroche son tout premier Scudetto la saison suivante, un véritable moment de gloire survenant 74 ans après la fondation du club.

Après le Scudetto, les Romains doivent faire face à, pas un, mais plusieurs moments terribles qui marqueront l’histoire du club à jamais. Lors de la saison 1974-75, Tommaso Maestrelli doit quitter le banc biancocelesti en raison d’une maladie mais quelques semaines plus tard, la direction de la Lazio prie Maestrelli de revenir pour éviter la descente. Dans cette même période, le grand attaquant Giorgio Chinaglia quitte l’Italie pour s’envoler vers l’Amérique, plus précisément à New-York. Le 2 décembre 1976, l’entraîneur légendaire de la Lazio Rome, Tommaso Maestrelli, s’éteint, rongé par une tumeur. Seulement quelques semaines après cette première disparition, c’est au tour de Luciano Re Cecconi de s’éteindre à seulement 28 ans. Ces deux disparitions survenues quasiment coup sur coup touchent profondément le club ainsi que le monde du football.

Du scandale à la gloire

Après ces deux drames, la dernière saison des années 70 est marquée par la mort d’un tifoso de la Lazio, Vincenzo Paparelli, après qu’une fusée lancée en provenance d’une tribune du stade de l’AS Roma ait terminé son parcours dans la partie nord du stade, quelques minutes avant le coup d’envoi du derby romain. Plus tard, en 1980, le scandale du Totonero, lié à des paris illégaux, fait surface. L’AC Milan et la Lazio, lourdement impliqués, sont relégués en Serie B.

En 1981, le mythique Umberto Lenzini estime avoir fait son temps dans le milieu du football et cède donc sa place de président. Le retour de la Lazio en Serie A se fait trois saisons après sa relégation, en 1983, et le club connaît alors plusieurs difficultés à se maintenir. Malgré le retour d’Amérique de Giorgio Chinaglia, le club romain est relégué une nouvelle fois lors de la saison 1985-86, après avoir fini à la dernière place. Sur la même année, la Lazio est une nouvelle fois impliquée dans un scandale de matchs avec paris et est lourdement sanctionnée. En effet, après ce « Totonero-bis« , la Lazio Rome subit une pénalité de neuf points en Serie B et le club se met alors à lutter pour ne pas descendre en Serie C. Ce n’est qu’en 1988 que les hommes d’Eugenio Fascetti, retrouvent la Serie A.

Après cette période marquée par des scandales, des descentes en ligue inférieure ou bien encore de lourdes sanctions, la Lazio Rome s’apprête à vivre des jours beaucoup plus roses avec l’arrivée à la tête du club, en 1992,  de l’homme d’affaires Sergio Cragnotti. A partir de ce moment-là, petit à petit la Lazio reprend de l’ampleur et parvient même à se qualifier en Coupe UEFA. Les investissements importants de Sergio Cragnotti permettent au club d’acquérir des joueurs talentueux comme Juan Sebastian Veron, Christian Vieri ou bien encore Paul Gascoigne, qui avait réussi en Angleterre avant son arrivée en Italie. En 1994, Zeman Zdenek devient entraîneur et sous ses commandes, l’équipe parviendra à atteindre les quarts de la Coupe UEFA et terminera seconde du championnat.

En 1997, c’est au tour de Sven Govan Eriksson de devenir entraîneur de l’équipe et son passage au club reste évidemment marqué. En effet, sous ses ordres, l’équipe remportera sa deuxième Coupe d’Italie face à la Juventus, échouera en finale de coupe UEFA face à l’Inter Milan et frôlera le Scudetto lors de la saison 1998-99. La même saison, la Lazio se consolera de cet échec en championnat en remportant la dernière édition de l’histoire de la Coupe des Coupes en battant Majorque (2-1) à Birmingham.

Cent après la fondation du club, la Lazio Rome marque le coup en remportant son deuxième Scudetto aux dépends de la Juventus lors de la toute dernière journée. Ce succès est obtenu en grande partie grâce à l’équipe exceptionnelle que représentait la Lazio durant cette période. Des joueurs comme Veron, Simeone, Nesta, Mancini, Salas, Nedved ou bien encore Mihajlovic arboraient avec fierté et ardeur le maillot bleu ciel et blanc romain et ont fait le bonheur de milliers de supporters, eux qui avaient tous vécu les temps durs survenus quelques années plus tôt. Juste après le Scudetto, les Romains réaliseront le triplé en remportant également la Coupe d’Italie face à l’AC Milan et la Supercoupe d’Europe, face à Manchester United.

La « terreur Lazio » jusqu’à aujourd’hui

Pour commencer à merveille son 21ème siècle et honorer son nouveau statut de « club qui fait peur« , la Lazio va réaliser des folies sur le mercato en achetant des joueurs à des prix exorbitants. Néanmoins, le club doit se séparer d’Eriksson qui s’est engagé secrètement avec la sélection anglaise et fait venir Dino Zoff. En 2001, la Lazio remporte son premier trophée, la Supercoupe d’Italie face à l’Inter Milan. Cependant, la saison d’après, Sergio Cragnotti voit sa société privée faire faillite et vend des joueurs importants du club tels que Nesta, Nedved, Simeone ou bien encore Veron.

C’est à contrecœur que Cragnotti prend la décision de quitter le club, le laissant ainsi dans une terrible situation économique. Roberto Mancini, légende italienne, revient à Rome et prend les rênes de l’équipe. De son côté, Zoff remplace Cragnotti et devient président du club. Malgré cette période difficile, Roberto Mancini va parvenir à décrocher un nouveau trophée, la Coupe d’Italie face à la Juventus. Malgré ce succès, la situation du club ne cesse de s’aggraver et la faillite est toute proche. En 2004, un homme va alors fait son arrivée en héros et sauver le club : il s’agit de Claudio Lotito, qui est à l’heure actuelle toujours le président de la Lazio.

Il va parvenir à sortir le club de la crise économique grâce à une transaction avec le fisc italien et en étalant ainsi une dette de 110 millions d’euros sur vingt-trois ans. Les supporters de la Lazio retrouvent satisfaction après le retour de Paolo di Canio dont l’aventure à la Lazio se terminera finalement de la pire des manières : pris de cible par les médias pour son célèbre salut fasciste et pris de conflit avec son président, di Canio quittera Rome en 2006.

Par la suite, la Lazio peinera à regagner son statut obtenu à la fin des années 90 mais retrouvera néanmoins une situation économique stable. Depuis 2009, la Lazio a remporté plusieurs trophées nationaux comme la Coupe d’Italie, à trois reprises, et la Supercoupe d’Italie, trois fois également. Néanmoins, le dernier Scudetto remonte toujours à 2000 même si sur la dernière décennie, la Lazio Rome a terminé à plusieurs reprises en haut du classement.

Aujourd’hui guidée par Maurizio Sarri, la Lazio se trouve à une huitième place plutôt décevante mais les supporters peuvent compter sur la Ligue Europa pour espérer vibrer.
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