- Rennes 2-1 Angers | Niang 24’ 80’ – Alioui 90+3’
Derby de l’Ouest entre deux équipes du haut de tableau. Rennes doit tenter de poursuivre son redressement. Quant à Angers, Stéphane Moulin souhaite garder le rythme du haut du tableau.
Les visiteurs rentrent très bien dans le match et vont avoir la possession du ballon pendant toute la durée du match. Cette utilisation du ballon casse avec le stéréotype selon lequel Angers est seulement une équipe défensive Alors qu’on attendait plutôt les rennais pour produire du jeu, ceux-ci se sont contentés de défendre et de produire des contres.
C’est Angers qui se produit la première occasion dès la 2ème minute de jeu avec Fulgini qui attrape le montant de Mendy. Par la suite, malgré la possession de balle, les angevins ne vont pas se procurer énormément d’occasions. Ils vont même se faire piéger sur un contre rapidement mené par Raphinha et Mbaye Niang. Ce dernier dévié de la tête pour l’ailier qui fournit une course de 50 mètres et redonne la balle à Niang qui crucifie Butelle. La défense angevine a fait preuve sur cette action de légèreté laissant trop de place aux deux attaquants. Surtout, aucun défenseur angevin n’est sorti pour stopper la course de l’ailier rennais.
La première mi-temps n’a vu qu’un seul tir cadré et c’est ce but démontrant le manque d’occasions . La deuxième mi-temps va voir exactement le même scénario avec une équipe d’Angers ayant le ballon mais ne se procurant que peu d’occasions et une équipe rennaise procédant en contre. A l’image du premier but, c’est Raphinha qui délivre une passe décisive pour le doublé de Niang.
Les angevins vont réussir à réagir par Alioui sur un corner dans le temps additionnel. Malgré cela, le résultat devrait laisser un goût amer à Stéphane Moulin tant le score ne reflète pas la prestation des deux équipes. Les Rennais enchaînent au niveau des résultats sans produire un jeu satisfaisant pour une équipe de standard européen.
Avec ce résultat, Rennes remonte à la 4ème place avec un match en retard à jouer à Nîmes. Dans un championnat serré, la deuxième défaite d’affilée pour Angers fait plonger les hommes de Stéphane Moulin à la 10ème place.
- Monaco 3-0 Amiens | Ben Yedder 62’, Maripan 66’, Keita Baldé 69’
A l’image de son match contre Toulouse la semaine dernière, Monaco affronte de nouveau une mauvaise défense et une équipe mal en point. Dans l’avant-match, Leonardo Jardim a annoncé vouloir jouer le podium.
En première mi-temps, aucune des deux équipes ne pratiquent du jeu et cela se traduit à la mi-temps par un total de 0 tir cadré. Déjà mal en point, Amiens perd un de ses hommes forts, Guirassy sur une blessure musculaire (15’). Certainement pas aidé par le manque de rythme du match, celui-ci s’est blessé musculairement à la suite d’une impulsion.
Au début de la deuxième mi-temps, les monégasques changent de rythme. Ne parvenant pas à suivre ce rythme, les amiénois laissent des espaces dans lesquels les locaux s’engouffrent. La défense visiteuse craque de toutes parts et encaisse trois buts en 7 minutes. Cet avantage au score intervient à la suite d’un bon choix tactique de Leonardo Jardim qui décide de sortir Jemerson et de faire entrer Aguilar. Cela était utile pour donner plus d’allant offensif surtout face à Amiens qui n’a pas montré grand-chose offensivement. Avec ces trois buts, la différence de buts de Monaco redevient positive.
Même après cette période faste, Monaco continue à accélérer ne laissant aucune opportunité pour Amiens de revenir dans le match. Lukas Elsner va devoir absolument trouver les solutions pour rétablir un équilibre au sein de son équipe
Ce bon résultat comptable permet à Monaco de remonter à la 9ème place avec 24 points. Amiens enchaîne un troisième revers d’affilée mais reste au dessus de la ligne de flottaison avec 16 points.
Metz n’a plus gagné depuis 1 mois et demi et se rend sur la côte d’Azur pour tenter de renouer avec le succès. Pour cela, Vincent Hognon met en place une défense en 5 avec Thomas Delaine placé dans l’axe. Du côte niçois, Patrick Vieira peut compter sur le retour de Ounas et de Dante après le non-match de son équipe à Saint-Etienne.
Dès le début de match, Metz part sur un schéma similaire à celui utilisé à Lille, c’est-à-dire très défensif. Mais contrairement à Lille, ils vont dans les premières minutes s’offrir quelques occasions. Néanmoins, malgré le système mis en place par l’entraîneur lorrain, les grenats vont encore mettre en lumière leurs carences défensives. Malgré de nombreux joueurs à vocation défensive, ils ne maîtrisent pas les talents niçois comme sur le premier but où Ounas a tout le temps de remiser sur Cyprien (10’).
Ils laissent des défenseurs lents comme Sunzu se retrouver seul face à des attaquants rapides, provoquant des penaltys. Cyprien, réalisant par cet intermédiaire un doublé sur une superbe panenka (41’). Et enfin, ils laissent beaucoup trop d’espaces à des joueurs techniques pour prendre leurs décisions notamment Pierre Less-Melou , passeur et buteur sur les deux derniers buts.
A ces soucis d’efficacité en défense vient s’ajouter la sortie sur blessure d’Habib Diallo (50’), capitaine et meilleur réalisateur du club avec 9 buts sur 14 réalisations au total en Ligue 1.
Ce beau résultat niçois est l’occasion de souligner la belle performance de l’ensemble de la ligne offensive niçoise. Dolberg et Ganago peuvent être extraits du lot. Dolberg car malgré des débuts difficiles, s’acclimate de mieux en mieux au collectif aiglon. Ganago, lui a fait une très bonne entrée après la sortie sur blessure de Atal, blessé très certainement au genou (29’) et qui constitue un nuage dans la belle soirée des hommes de Patrick Vieira.
Cette forme offensive ne doit pas cacher quelques manques défensifs qui sont souvent oubliés par les belles performances de Walter Benitez. Ce fut encore le cas ce soir et sans lui, Nice aurait pu encaisser plus d’un but.
Avec ce nouveau mauvais résultat, Metz ne gagne toujours pas et n’avance pas au classement. Ils sont 18ème avec 15 points. Nice continue sur rythme alternatif. Ils sont toujours aux portes de la première partie de tableau, 12ème avec 23 points.
- Strasbourg 4-2 Toulouse | L.Koné 7’, Thomasson 26’, Ajorque 48’, Mothiba 75’ – Isimat Mirin 4’, Saïd 50’
Deux équipes en crise de confiance. Toulouse reste sur 6 défaites d’affilée et doit sa remontée à la 19ème place à la lourde défaite de Nîmes contre Lyon hier soir. Concernant les alsaciens, Thierry Laurey espère une réaction après la lourde défaite à Brest en milieu de semaine (5-0).
Pour réveiller son groupe, Thierry Laurey avait des choix forts en replaçant Djiku en 6 et en mettant Mitrovic sur le banc.
Les deux équipes devaient bien rentrer dans le match et c’est Toulouse qui remplit le mieux son obligation avec l’ouverture du score d’Isimat Mirin (4’) sur un cafouillage dans la surface de Sels suite à un corner.
Strasbourg avait manqué son début de match mais se reprend par la suite. La Meinau le sait, pour espérer un bon résultat, elle doit pouvoir compter sur une escouade offensive en forme (Mothiba, Liénard, Thomasson et Ajorque). Ces quatre là ont été au rendez-vous.
Sur l’égalisation, Liénard délivre un merveilleux ballon pour son capitaine Lamine Koné (7’) empêchant Reynet d’intervenir. Liénard est réellement dans la continuité de ses performances. A l’image de son compère du milieu de terrain, Adrien Thomasson au four et au moulin. Dans le début de match, celui-ci réalise de nombreuses passes intéressantes sans que celles-ci ne soient converties. Il va alors se charger d’inscrire le deuxième but sur une belle passe décisive de Mothiba (26’). Passeur décisif, il deviendra alors buteur décisif pour inscrire le quatrième but strasbourgeois et sceller le score comme un véritable renard des surfaces (75’).
Evoquer Mothiba à Strasbourg, c’est généralement de suite faire allusion à Ajorque tant les deux attanquent de pointe ne se quittent pas. L’ancien clermontois y est aussi allé de son but (48’) sur un beau centre de Caci.
A ce moment du match, Strasbourg mène 3-1 et c’est là que les Toulousains montrent qu’ils possèdent des qualités. Ils réduisent tout d’abord le score sur un parfait mouvement collectif, conclu par Saïd (50’) et ils continuent dans leur élan après ce but. Malheureusement, ils ne peuvent produire cette qualité de jeu sur la durée et la sortie du capitaine Gradel (73’) les fait replonger dans leurs travers en laissant de trop nombreux espaces.
Strasbourg se soigne après sa claque à Brest mais n’est pas totalement guéri. Les strasbourgeois devront encore progresser défensivement.
Ce soir, Strasbourg est 15ème avec 21 points et s’éloigne d’un groupe qui pourrait se jouer le maintien tandis que Toulouse fait parti de ce groupe. Ils sont 19ème avec 12 points.