- Lille 1-0 Dijon | Osimhen 45+5’
Après avoir été éliminé de toutes les compétitions européennes en milieu de semaine, les lillois devaient se remettre en confiance avec la réception de Dijon. L’occasion était alors belle de fêter le 75ème anniversaire du club.
Pas très en réussite offensivement depuis quelques matchs, les lillois ont surtout fait tourner au milieu de terrain le ballon sans réellement aller de l’avant. C’est là que tout la pression sportive ou psychologique de la Ligue des Champions se fait sentir. Les lillois manque clairement de rythme en première mi-temps.
Les occasions sont alors rares côté lillois. A signaler que Osimhen s’est vu logiquement refuser un but pour une situation de hors-jeu.
C’est grâce aux dijonnais que les nordistes vont réussir à entrer dans le match. Alors que la mi-temps se profile, F.Chafik a tapé le pied de Osimhen dans la surface de la réparation. La VAR interpréta parfaitement l’image. Osimhen prit ses responsabilités et cela lui permet de reprendre un peu de confiance.
Le retour des vestiaires vit un jeu un peu plus développé des deux équipes. Dijon après avoir subi l’ensemble de la première mi-temps sortit timidement de son camp et se procura des situations plus qu’intéressantes. (58’ poteau, 69’ but refusé sur HJ de Chouiar).
Les Lillois sont restés dans leur torpeur et ne se rassurent pas dans le jeu malgré des combinaison intéressantes par intermittence. (55’ : échange Sanches/Fonte).
Christophe Galthié devra tirer un point positif de ce résultat : Le LOSC gagne 3 points et remonte à la 7ème place. Sur le fond de jeu, les lillois doivent retrouver de l’allant offensif.
Les bourguignons, quant à eux, sont barragistes avec 15 points.
- Montpellier 4-2 Amiens | Le Tallec 14’, Laborde 64’, Delort 67’, Mollet 72’ – Kakuta 45’, Lahne 87’
Après avoir subi une claque à domicile contre Strasbourg (4-1), les Amiénois se savaient attendus à Montpellier. La tâche ne s’annonçait pas facile tant les absents étaient nombreux (Chedjou et Guirrasy pour ne citer qu’eux).
Lukas Elsner devait alors bricoler pour mettre au point une composition d’équipe, notamment avec deux centraux gauchers.
Les automatismes sont Montpelliérains dans le début de match et cela se traduit par l’ouverture de le Tallec de la tête sur une très belle passe d’Hilton. Sur les cinq derniers buts de Damien Le Tallec, tous le sont de la tête.
Par la suite, les Montpelliérains se contentent d’une conservation de balle stérile. Malgré cela, les attaquants de la Paillade ont encore des opportunités (42’ : Laborde se voit refuser un but pour un hors-jeu minime).
Comme les Montpelliérains se font attentistes, les Amiénois reviennent alors dans le match par l’intermédiaire de Kakuta (45’) sur un centre fort et précis d’Aleesami. Malgré la justesse du centre de l’international norvégien, Rulli n’est pas exempt de tout reproche avec une sortie hasardeuse.
Dès le retour des vestiaires va se produire le fait de match. Après un contact avec Hilton, Otero décide de s’essuyer les crampons sur ce dernier. Monsieur Pignard, parfaitement placé n’hésite pas une seule seconde et sort le rouge à l’encontre d’Otero.
Michel Der Zakarian effectue un coaching audacieux en sortant Oyongo pour Mollet. Cela va changer la physionomie du match et Montpellier va inscrire trois buts consécutifs (64’,67’,72’).
Le score est fait mais Amiens aura le mérité de ne rien lâcher jusqu’à la fin du match malgré des largesses défensives criantes incompatibles pour exister à ce niveau.
En toute fin de match , Lahne viendra subtiliser le ballon dans les pieds de Pedro Mendes pour réduire le score (86’).
Avec ce résultat, Montpellier fait la bonne performance du soir dans le haut de tableau. Il se replace quatrième avec 23 points. Amiens est 16ème avec 16 points et doit vite marquer des points après 3 défaites.
- Nice 3-1 Angers | Lusamba 40’, Maolida 53’,Dolberg 90+1’ – Fulgini 22’
Angers, l’une des meilleures défenses du championnat et dauphin surprise à l’orée de cette 15ème journée de championnat se rendait chez un Nice en pleine crise de résultat.
Stéphane Moulins doit déplorer de nombreux forfaits pour ce match. Nice se lance bien dans le match, contrairement au défenseur Angevin Pavlovic qui rate de nombreuses interventions.
Mais malgré des velléités offensives certaines, Nice se fait encore piéger défensivement à la 22ème. Sur un centre venu de la gauche, Thomas a tout le loisir de contrôler ballon pour transmettre à Fulgini qui se joue de plusieurs défenseurs pour inscrire son premier but de la saison. Nice doit absolument gommer ces erreurs défensives pour pouvoir espérer dans ce championnat.
A ce moment-là, la mission s’annonçait compliquée pour les hommes de Patrick Vieira car Angers n’a jamais perdu de points après avoir mené au score cette saison.
Par moment, la possession niçoise était stérile mais par moment, des combinaisons permettaient de transpercer la défense angevine. Ce fut le cas sur les deux premiers buts niçois (40’, 53’).
Malgré une maîtrise offensive accentuée au fur et à mesure du match, elle ne peut être totale du fait de fragilités défensives. Celles-ci se sont fait sentir encore ce soir (69’ : But refusé pour hors-jeu d’Alioui)
Les supporters de l’Allianz Rivieira pouvaient respirer quand Dolberg inscriva le but du break lors du temps additionnel. Après une belle combinaison au milieu du terrain, il se sort du marquage des centraux pour crucifier Butelle. Ce but va certainement redonner de la confiance au Danois, très critiqué ces derniers temps.
Cette victoire donne un peu de répit à Patrick Vieira mais le projet Ineos ne peut se contenter d’une onzième place (20 points). Angers reste troisième derrière le PSG et l’OM (24 points).
- Reims 1-1 Bordeaux | B.Dia 90+2’ – Maja 27’
Les Rémois, en difficulté sur le plan offensif accueillaient des Bordelais rayonnants depuis quelques matchs. Nathanel Mbuku, auteur de cinq buts à la coupe du Monde U17 fêtait ce soir sa première titularisation.
A l’image du début de match à Metz, Reims rentre très bien dans son match. Bordeaux tente de relancer par la passe mais subit le pressing rémois. Si le club au scapulaire tient, c’est notamment grâce à Costil et Pablo qui continuent dans la lignée de leurs bonnes performances.
Costil est vraiment un des artisans des bons résultats actuels bordelais. Un autre ingrédient de cette bonne période est le réalisme bordelais. Celui-ci s’est encore illustré à la 27ème.
Excentré sur le côté droit, Tchouameni sert parfaitement Maja qui réalise une belle talonnade pour tromper Rajkovic. On se rend compte que malgré l’absence de Briand, Bordeaux possède du talent offensif cette année.
Malgré le but, Reims continue sur sa lancée et se voit refuser un but sur un hors-jeu de Romao. Le manque de réalisme des champenois commence à se sentir dans les résultats et dans les comportements des joueurs. Romao, par exemple, a montré énormément de frustration en deuxième mi-temps. Il s’est logiquement fait exclure pour deux cartons jaunes en peu de temps (69’,72’).
Alors que les Rémois auraient pu sombrer, ils ont montré des valeurs de solidarité et de combat que David Guion appréciera. C’est grâce à ces valeurs que ceux-ci sont revenus au score dans le temps additionnel. Suk délivrant un centre parfait pour Boulaye Dia qui coupe la trajectoire devant Costil (90+2’).
Cette égalisation tardive ne permet pas à Bordeaux de suivre le rythme de Marseille et est 5ème avec 23 points. Pour Reims, la dynamique des derniers matchs est mauvaise (4N, 1D). Ils sont 9ème avec 21 points.
- Nîmes 1-1 Metz | Ripart 61 – Diallo 31′
Duel de mal classés aux Costières. Les Mosellans bénéficient du retour de Renaud Cohade, qui reprend au passage le brassard de capitaine.
Dès le début du match, les gardiens vont se mettre en évidence (8’ : parade d’Oukidja puis de Bernadoni).
Les deux équipes ne ferment pas le jeu et cela crée des espaces, que ce soit au milieu de terrain ou sur les côtés. Les grenats vont alors en profiter par l’intermédiaire de Diallo sur un bon centre d’Udol (31’).
Avec ce but, Habib Diallo est actuellement le meilleur buteur africain en Europe. Dans la foulée, Metz aurait pu doubler la mise mais le juge de touche leva son drapeau. A ce moment du match, les Nîmois étaient très en souffrance et ce jusqu’à l’égalisation de Ripart (61’). Renaud Ripart est le symbole de la combativité côte Nîmois. Alors qu’il devait sortir quelques secondes auparavant, il déploya toute sa hargne pour égaliser.
Jusqu’au coup de sifflet final, aucune équipe ne maîtrisa le cuir et les espaces s’agrandirent. Aucune équipe ne profita alors du chaos.
Ce match nul ne profite à aucun des deux protagonistes qui restent englués en bas de tableau. Nîmes est 20ème avec 12 points tandis que Metz est 17ème avec 15 points