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Le Paradou AC, créateur de talent

Par Nicolas Saint-Yves5 décembre 2021 💬 Le Vestiaire
Paradou
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Depuis maintenant plusieurs années, le club algérien du Paradou AC est reconnu pour la qualité de sa formation et est fier d’avoir contribué au développement de nombreux talents algériens. Cette réussite n’est tout sauf un hasard et est le fruit d’un travail de longue date. Pour bien comprendre les secrets de sa formation, il est important de retracer l’historique d’un club qui ne faisait pas forcément l’unanimité en Algérie. 

Fondé en 1994 par l’homme d’affaires Kheireddine Zetchi, le Paradou n’est autre que le nom d’un quartier chic d’Alger. C’est dans l’ombre des 3 gros clubs de la ville (Mouloudia, USMA et CR Belouizdad) que le PAC se développe petit à petit, peinant à trouver des supporters de par sa création récente.

C’est quelques années plus tard que le 1er tournant de l’histoire du club a lieu. En effet, Zetchi décide de créer un centre de formation afin de pouvoir former et développer des jeunes joueurs au sein même du club. A l’époque, c’est le premier club en Algérie à avoir pris conscience de l’importance d’avoir sa propre structure de formation et de développement de joueurs. Pas de pression des supporters, pas de contrainte médiatique, pas d’obligation de résultat, rien ne peut empêcher Zetchi de mettre en place ce qui se fait déjà ailleurs en Afrique et notamment à Abidjan.

A Abidjan justement, il entend parler d’un homme, Jean-Marc Guillou. Convaincu par son travail à l’ASSEC Abidjan, il propose à l’ex footballeur français de collaborer et de créer l’Académie JMG Paradou qui voit donc le jour en 2007.

Depuis, le PAC a franchi les étapes et s’impose comme un club avant-gardiste dans le football algérien. Considéré comme un précurseur de la formation en Afrique, Jean-Marc Guillou avait annoncé il y a quelques années que bon nombre de joueurs formés au PAC allait devenir internationaux A et renforcer l’Equipe Nationale.

Il estime également que l’avenir et l’essor du football africain étaient étroitement lié avec la capacité des nations à former des joueurs localement pour les voir porter le maillot de l’Equipe Nationale afin de lutter également contre le phénomène des binationaux qui selon lui ne profite pas au développement du football africain.

Mais alors quelles sont les méthodes de travail ? Quels sont les secrets de cette formation réussie et quelle est la méthode « Guillou » ?

La méthode Guillou

Aux antipodes de ce qui se fait en Europe et notamment en France, la méthode Guillou ne laisse personne indifférent et éveille la curiosité. Il faut dire que ses formules sont particulières et peuvent parfois intriguer.

En effet, il accorde énormément d’importance au jeu et souhaite développer au maximum les aptitudes techniques d’un joueur. Pour cela, Jean-Marc Guilloux exige par exemple au départ que les équipes jouent sans gardien et pieds nus. Dès leur plus jeune âge, les joueurs s’entraînent sans crampons ou autre équipement susceptible de ralentir la vitesse de mouvement et d’exécution balle aux pieds. Il estime que lorsque le pied est directement au contact du ballon, cela favorise la maîtrise technique et permet au joueur d’acquérir une qualité technique bien supérieure à la moyenne.

De plus, il met en place chez les plus jeunes des oppositions en 4 contre 4 sur espaces réduits afin de développer la vitesse de réflexion et d’exécution. Au fil de leur développement, il propose d’agrandir les espaces et les oppositions pour se rapprocher du football à 11 contre 11.

Jean-Marc Guillou est également partisan du fait de faire évoluer ses jeunes joueurs contre des équipes plus âgées, et toujours pied nu. L’objectif étant également de forcer le joueur à éviter le contact et développer son sens de l’anticipation et la rapidité. L’une des consignes majeures au sein des académies JMG est de demander au joueur d’être systématiquement dans la créativité, dans l’invention, la réflexion et la spontanéité.

Ces démarches sont tellement devenues propres à Jean-Marc Guillou et son Académie, qu’il s’agit aujourd’hui d’une marque déposée. En clair, des clubs font appel au cabinet de conseils JMG pour mettre en place certaines idéologies qui ont déjà fait leurs preuves dans plusieurs pays du monde (Côte d’Ivoire, Algérie, Madagascar ou encore Thaïlande). Pour accentuer les principes et la vision du jeu et de la formation de Jean-Marc Guillou, il est par exemple pour la suppression des catégories d’âges au profit de catégories de poids. Cela permettrait selon lui, de limiter l’impact athlétique chez les jeunes et de prioriser l’aspect technique et intellectuel.

Au Paradou, le spécialiste français met donc en place les mêmes principes de formation et accorde la même importance aux préceptes qui sont les siens. L’objectif est alors de recruter les meilleurs talents du pays, de les loger, les nourrir et les développer sur place, au sein de l’Académie. Pour cela, l’Académie organise et participe à de nombreuses détections. L’exigence est de mise puisque sur 20 000 joueurs observés et supervisés, le club ne va en retenir qu’une dizaine pour intégrer son académie. Parti de rien, l’Académie se développe petit à petit à force de prospection et de travail. L’un des premiers à l’intégrer est désormais connu de tous : Ramy Bensebaini.

L’ascension d’un projet 

Le club, alors en 3ème division, peine à performer et c’est le moment choisir pour lancer les jeunes. Paradou va finalement remonter en finissant champion de D3 et en accédant à la 1ère division, 2 ans plus tard. Le tout avec principalement des joueurs formés à l’Académie.

A force, la réputation se propage et le Paradou ne cesse de faire parler de lui grâce à ses méthodes révolutionnaires. En parallèle, Jean-Marc Guillou met en place des équipes de jeunes et crée des passerelles entre celles-ci et l’Académie afin de permettre aux meilleurs joueurs de la rejoindre. C’est alors que la 2ème phase du projet se met en place, l’export et le transfert des joueurs formés au club vers l’Europe.

En effet, fort de sa réputation, le PAC permet à ses meilleurs éléments comme Ramy Bensebaini de décrocher des essais dans de grands clubs européens (Porto, Arsenal). Or, les deals ne se font pas et Zetchi se montre de plus en plus gourmand concernant les indemnités de transfert. Mais avec le temps, le PAC continue d’accueillir les meilleurs talents du pays et de les développer avec les mêmes méthodes mises en place par Jean-Marc Guillou et Olivier Rousset.

Parmi eux on peut citer notamment Youcef Atal et Hichem Boudaoui, tous les deux à l’OGC Nice et vainqueurs de la CAN en 2019. Boudaoui qui est à ce jour la plus grosse vente de l’histoire du club (4M d’€) et l’une de ses plus grosses fiertés au vu de son parcours et de sa précocité.

Depuis, le Paradou a également vu partir en Europe certaines de ses plus belles promesses comme Abdelkaher Kadri, milieu de terrain à la qualité technique surdéveloppé ou encore l’excellent Adem Zorgane, tous deux partis en Belgique, à Courtrai et Charleroi.

Il faut dire qu’au PAC, l’accent est essentiellement mis sur l’aspect technique dès le plus jeune âge, ce qui se retrouve comme étant l’une des qualités majeures des joueurs à leurs sorties du club ou de l’Académie. Comme s’il était possible d’identifier la provenance d’un de leurs talents juste en le regardant jouer.

Si individuellement, chaque joueur passé par le PAC et son Académie laisse apparaître une aisance technique assez folle, collectivement le club propose un jeu léché et s’impose comme la plus belle équipe d’Algérie. En effet, les principes sont clairs : un jeu de possession, basé sur des redoublements de passe et des prises d’initiatives.

Tout ce qui a été fait en amont au club se retranscrit et prend forme avec l’équipe première et une vraie identité se dégage du PAC. Au fil des années, le petit club algérien est devenu une référence nationale en termes de formation et d’identité de jeu au point d’ouvrir la voie aux autres clubs du pays qui, pour certains, ont décidé de suivre l’exemple du Paradou et de mettre en place leur propre structure de formation.

Des objectifs sociaux

Bien que le football soit au centre de l’attention, un projet socio-éducatif est également mis en place au sein de l’Académie.

L’objectif est de responsabiliser les joueurs, de leur poser un cadre avec des règles à respecter afin de les préparer au mieux aux exigences du monde professionnel et du football de haut niveau mais également de les former en tant qu’homme et les préparer à la vie active. L’école est donc également un facteur important dans le développement du joueur que le club ne compte pas délaisser.

Au contraire, le but est même de continuer à développer la filière scolaire pour permettre aux jeunes d’obtenir un diplôme et de préparer au mieux leurs entrées dans la vie professionnelle pour ceux qui ne deviendront pas des footballeurs.

Un puit sans fond

Si chaque année, le club enregistre le départ de certains de ses meilleurs éléments comme Abdelkaher Kadri ou encore Adem Zorgane, les dirigeants misent sur une certaine stabilité au contraire des autres clubs du pays qui ont pour habitude de renouveler régulièrement la quasi-totalité de leur effectif. Cette stratégie leur permet donc de conserver plus longtemps leurs talents et de les développer au maximum avant de les voir, pour certains, s’envoler en Europe et faire la fierté des leurs.

Le PAC a donc la capacité de se renouveler sans cesse et peut compter sur de nouveaux talents comme Merouane Zerrouki, Yacine Titraoui, Adil Boulbina ou encore Ahmed Nadir Benbouali. Cela est dû à l’héritage laissé par la méthode « Guillou » en faisant du PAC une référence en Algérie et qui permet au club d’attirer chaque année les meilleurs talents du pays.

Le Paradou AC a donc révolutionné le système de formation en Algérie et a mis toutes les chances de son côté pour garantir sa réussite et sa pérennité.

Le fantastique travail de Jean-Marc Guillou amorcé il y a plus de 10 ans continue à porter ses fruits et permet au PAC de former depuis des années les futurs visages marquants du football algérien, phénomène qui n’est pas près de s’estomper.
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Nicolas Saint-Yves

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