Ce samedi soir, le PSG a sèchement battu Montpellier (4-0). Pourtant présent dans le groupe parisien, le milieu Idrissa Gana Gueye n’était pas sur la feuille de match. Une non-apparition qui fait polémique d’autant plus que la J37 était consacrée à la lutte contre l’homophobie et en soutien à la communauté LGBTQ+. L’international sénégalais n’a pas voulu porter le maillot au flocage arc-en-ciel dédié pour cette journée selon RMC Sport. Une décision qui fait polémique dont le PSG s’est exprimé au média français.
Après le match opposant Paris à Montpellier, Mauricio Pochettino a parlé du cas Gueye en conférence de presse : « Il était dans le groupe mais pour des raisons personnelles, il était dans les gradins. Il n’était pas blessé ».
48h après le match, le club parisien a évoqué le dossier Gueye à RMC Sport, tout en précisant que des discussions auront lieu prochainement.
« Idrissa Gueye n’était pas dans le groupe pour des raisons personnelles et individuelles. La décision prise par Gueye est une décision individuelle. Le Paris Saint-Germain a toujours tenu à combattre toute forme de discrimination et l’a une nouvelle fois fait samedi. »
L’année dernière, le natif de Dakar avait également boycotté cette journée, justifiant son absence par une « gastro ». L’absence d’Idrissa Gana Gueye a provoqué de vives réactions de la part des politiques mais aussi des journalistes sportifs. Valérie Pécresse demande des sanctions, Roxana Maracineanu (ministre des sports) trouve cette absence regrettable. Jérôme Rothen (RMC Sport) fustige le président et le PSG (son intervention est arrivée avant la citation ci-dessus) :
« J’ai l’impression de me répéter, mais ils nous donnent tellement de matière à les fracasser qu’ils nous poussent à les fracasser. Vous vous rendez compte de cette communication ? Même pas une seconde ils ne parlent de l’attitude scandaleuse de Gueye, car elle est scandaleuse. C’est une faute professionnelle, même pire que ça. Vous vous rendez compte du message envoyé ? Ce club est une serpillère. Il n’y a personne pour porter ses cojones et nous dire que ce n’est pas normal. »