24ème journée de Ligue 1 Uber Eats, dernier récital avant le retour des joutes européennes ! Qui s’est donné confiance ? Qui va avoir des doutes jusqu’au dernier moment ? Quelles équipes ont pu en profiter ? Pour les autres, quelles équipes ont fait une bonne opération ? Si vous n’avez pas pu suivre la 24ème journée de notre chère Liguain, le récap’ est là !
👍 Le Top de la journée : l’AS Saint-Étienne
Lors des récap’ Ligue 1, il est souvent privilégié l’équipe ayant donné la plus grande gifle pour cette catégorie. Cependant, nous avons souhaité privilégier exceptionnellement l’AS Saint-Étienne lors de cette journée. Dans le Pascalico opposant Pascal Gastien à Pascal Dupraz, ce sont les Clermontois qui ont ouvert le score quelques minutes avant la mi-temps : sur un corner de Berthomier, Hountondji va venir placer une tête hors de portée d’un Bernardoni stoïque (1-0, 39ème). On se dit alors que les Verts, englués dans la zone rouge, vont encore passer à côté de quelque chose.
Et pourtant, comme face à Montpellier, les Verts vont attendre la fin de partie pour revenir, forts d’un froid réalisme. Dans un premier temps, c’est Thioub qui va servir Camara pour remettre les pendules à l’heure (1-1, 72ème) avant que, dix minutes plus tard, Kolodziejczak ne mette son équipe devant au score, suite à un corner de Hamouma (1-2, 82ème). Clermont poussera pour obtenir le nul mais c’est bel et bien l’ASSE qui signera un troisième succès de rang. Grâce à ces trois points et en profitant des résultats favorables, les Verts ne sont plus derniers et sont mêmes barragistes, à égalité avec Lorient, 17ème. On s’interrogeait la semaine dernière sur la question d’un éventuel maintien de l’ASSE. S’il est encore trop tôt pour le dire, force est de constater que la dynamique actuelle joue en leur faveur, alors wait and see…
👎 Le Flop de la journée : l’ESTAC
On a décidé de mettre en avant l’ASSE plutôt que le Stade brestois 29 en tant que top de la semaine. Cela dit, cela ne veut pas dire que l’on passera sous silence la fessée reçue par Troyes en Bretagne. Sous un temps très breton (la pluie quoi), les Brestois vont rapidement prendre les devants sur un but 100% mercato hivernal, Belaïli servant Satriano qui n’avait plus qu’à conclure après un contrôle semblant légèrement hasardeux (1-0, 7ème). 20 minutes plus tard, Brest va profiter d’un gros coup de pouce de dame Nature : alors que Gallon dégage le cuir, celui-ci revient aux abords de la surface sans même toucher le sol ou un joueur. Honorat en profite, récupère le ballon, centre à destination de Satriano qui s’offre un doublé (2-0, 27ème). L’ESTAC reviendra juste avant la mi-temps grâce à Rami : la tête du champion du monde, après vérification du VAR, a bel et bien franchi la ligne, sans que les Brestois ne contestent réellement (2-1, 45ème +1).
Au retour des vestiaires, Brest va repartir de l’avant et corser l’addition, Duverne servant Honorat sur un centre en retrait, le numéro 9 brestois contraignant Gallon à aller chercher le cuir dans ses filets pour la troisième fois (3-1, 49ème). À nouveau menés de deux buts, les Troyens semblent dépités et Brest va en profiter. Après quelques situations chaudes sur le but troyen, c’est Honorat qui va également s’offrir un doublé sur une frappe puissante et suite à un beau service de Del Castillo (4-1, 67ème). Les Troyens n’y sont plus et sur un centre de Lasne, c’est Mounié qui va apporter la touche finale d’une défaite cinglante pour les joueurs de Bruno Irles (5-1, 82ème). Il y a des jours comme ça où cela ne veut tout simplement pas. Entre la pluie, le vent et la fessée reçue, Troyes aurait mieux fait de dormir jusqu’à l’aube.
❤ On a aimé : La belle performance de l’OL
Samedi soir, l’OL recevait l’OGC Nice dans un match ou le vainqueur ferait nécessairement une belle opération. En cas de victoire, les Lyonnais pouvaient revenir à 5 points de Nice (et donc du podium) alors que Nice pourrait faire un mini-break dans la course à la Ligue des Champions. Il ne fallait pas arriver en retard pour ce match car, dès la troisième minute, Monsieur Millot désigne le point de pénalty en faveur de Lyon en raison d’une main de Kluivert.
Dembélé se charge de tirer le pénalty, Benitez le détourne mais Paqueta avait bien suivi. Toutefois, Monsieur Millot n’accorde pas le but et contraint Dembélé à retirer, Paqueta ayant été dans la demi-lune de la surface de réparation au moment de la frappe. Dembélé retente sa chance et trompe cette fois-ci Benitez (1-0, 7ème). Les Niçois sont méconnaissables par rapport à leur récital face à l’OM en Coupe de France, à tel point que le 1-0 à la mi-temps tient presque du miracle (et à un sauvetage inespéré de Gouiri sur une tête de Mendes).
La seconde mi-temps confirme ce qui a été observé en première mi-temps, c’est à dire des Niçois perdus et un Lyon tranchant. Toko-Ekambi, bien servi par Ndombélé, soigne son retour de la CAN en doublant la mise pour les Lyonnais (2-0, 52ème). Lyon continue ses offensives pour tenir enfin son match référence mais, malgré un autre pénalty qui aurait pu être sifflé en sa faveur, n’arrivera pas à inscrire un troisième but. Pas grave, tant les Niçois ont semblé a côté de leurs crampons ce samedi soir. Bosz tient enfin son match référence et Aulas peut toujours rêver d’entendre la petite musique de la Ligue des Champions au Groupama Stadium la saison prochaine.
💔 On n’a pas aimé : Bordeaux, road to Ligue 2
Bordeaux n’a certes perdu que d’un but face à Lens ce dimanche. Toutefois, le club au scapulaire a encore perdu et est désormais dernier de la classe. On a même cru à une nouvelle dérouillée quand, à la 26ème minute de jeu, le RC Lens lui en avait déjà passé trois, dont une superbe frappe en pleine surface signée Fofana (3-0, 26ème). Avant lui, Kalimuendo avait ouvert le score tôt dans le match (1-0, 10ème) et Fofana avait doublé la mise sur penalty (2-0, 22ème).
Alors oui, Bordeaux a tenté, Bordeaux s’est procuré des occasions et Bordeaux a réduit par deux fois le score au tableau d’affichage, dans un premier temps par Elis peu après la demi-heure de jeu (3-1, 33ème), puis quelques minutes après le retour des vestiaires par Ui-Jo (3-2, 53ème). Néanmoins, le troisième but n’est jamais venu et on ne sent pas de réelle envie de révolte sur le long terme chez les Bordelais. Au contraire de l’ASSE, les Bordelais semblent à chaque journée plus proches de la Ligue 2 : en encaissant autant de buts par rencontre (aucun cleen-sheet en Ligue 1 cette saison), difficile de viser autre chose que la place de barragiste, ce qui serait déjà miraculeux. Silence, on coule.
⚖ Le débat de la journée : Strasbourg peut-il accrocher le podium ?
Oui, vous ne rêvez pas, Strasbourg sur le podium en fin de saison pourrait devenir une réalité. Sans trop que l’on s’en aperçoive, les Alsaciens font leur petit bonhomme de chemin et la victoire obtenue sur le terrain d’un Angers SCO amorphe (1-0, avec une sublime reprise de volée de Gameiro à la 11ème minute) leur donne trois nouveaux points. Trois nouveaux points qui s’ajoutent aux 38 autres déjà glanés, pour un total actuel de 41 points.
Mine de rien, les Niçois, troisièmes, n’ont plus qu’une unité d’avance sur les Alsaciens. Strasbourg par en outre sur de très solides bases en 2022 : 6 matchs, 5 victoires et une seule défaite, face à Bordeaux dans un match fou. Sans cet accroc, les Alsaciens seraient actuellement sur le podium. Aussi, seront-ils en capacité d’accrocher en fin de saison une place européenne ? Qui sait, peut-être même la Ligue des Champions ? Chez BeFoot, on a en tout cas envie d’y croire : voir la Meinau en Ligue des Champions, cela serait tout bonnement incroyable pour un club qui, rappelons-le, avait dû repartir de National 3 (anciennement CFA 2) il y a 10 ans pour des soucis financiers. Comme quoi, tout est possible dans le foot.
📸 L’image de la journée : la cheville de Fabio (FC Nantes)
Vous connaissez l’effet boule de neige ? Si non, voilà un exemple pour que vous puissiez comprendre le concept : prenons un tacle semblant anodin d’Abdelhamid. Revoyons-le au ralenti. Ah, la semelle sur la cheville, carton rouge logique. Coup franc suite à cette faute. Coup franc tiré par Simon, cela finit dans le but de Rajković (1-0, 17ème). En moins de temps qu’il ne faut pour le dire, Reims s’est retrouvé à 10, a concédé l’ouverture du score et va devoir jouer en infériorité numérique pendant près de 70 minutes. Une chose qui en entraine une autre et une autre et une autre. Cela fera trois points pour Nantes, mais également une belle frayeur pour Fabio. Âmes sensibles s’abstenir.
Je le referais pour les 3 points.
C'est moi
Grande victoire les gars 💪🏼💪🏼
merci pour les messages 🔰🔰 pic.twitter.com/KdXPaNuVK6
— Fabio Da Silva (@Ofabio3) February 13, 2022
⚽ Le but de la journée : Arkadiusz Milik (Olympique de Marseille)
Contrairement à Nice, l’OM a gagné ce week-end (1-2 face à Metz). Cette victoire est d’autant plus importante pour les Marseillais, car elle permet à ces derniers de créer un petit écart avec les Niçois dans la course à la deuxième place. Qui plus est, malgré un match un temps mal embarqué, c’est Milik, auteur d’un triplé lors de la dernière journée, qui a permis à son équipe de s’imposer en fin de match. À toutes ces réjouissances et émotions, nul doute que les supporters marseillais se sont levés sur le but du Polonais. Sur un ballon mal dégagé par la défense messine, le néo-marseillais Kolasinac renvoie le cuir dans la surface, qui arrive sur Milik. Contrôle de la poitrine, retourné acrobatique, but et trois points. Merci, bonsoir.
Le point Bâton de Bourbotte : Changement de détenteur !
Qu’est-ce que le Bâton de Bourbotte ? Il s’agit d’un trophée virtuel qui se transmet entre les équipes de Ligue 1 depuis 1946. Pour le récupérer, il faut battre son détenteur. En cas de défaite ou de match nul, le Bâton reste dans la main de son détenteur (plus d’informations sur le compte Twitter @BatonBourbotte).
Grâce à sa victoire contre le Stade de Reims, c’est le FC Nantes qui s’empare du Bâton de Bourbotte ! Les Canaris le remettront en jeu lors de la prochaine journée et aura fort à faire pour le conserver, car c’est le PSG qui aura l’occasion de mettre la main dessus en cas de victoire sur les terres nantaises !