Face à la Nouvelle Zélande, l’équipe de France olympique s’en est sortie comme sur des roulettes pour confirmer sa présence en quart de finale des JO. Découvrez les tops et les flops de la rencontre.
À Marseille comme dans toute la France, le cagnard affaiblit tout le monde. La température, ressentie à 35 degrés dans la cité phocéenne, a pourtant monté d’un cran grâce au public du Vélodrome, en trans malgré la chaleur avec une volonté commune : celle de voir les Bleus en quart de finale des Jeux Olympiques. Alors que quatre équipes avaient déjà réservé leur billets pour l’échéance, c’était au tour des Bleus d’obtenir – de confirmer, car les probabilités étaient déjà grandes – le sésame.
Et contrairement au retransmetteur national, les Bleus ont vite répondu au rendez-vous. Jean-Philippe Mateta ne nous a pas attendu avant d’inscrire le premier but de la partie (19′). L’équipe de France olympique s’est baladée en première période devant un public incandescent, en témoignent les chiffres du jour. 61% de possession tout sauf stériles grâce aux forces offensives du jour. Le trio Kalimuendo – Cherki – Mateta, suivis de près par les pistons Bradley Locko et Désiré Doué, ont armé quatorze fois, et inquiété quatre fois avec un tir cadré.
Malgré tout, l’avance n’est que d’un petit point à la pause. Les choses changent au sortir du vestiaire, notamment après les sorties de Rayan Cherki et du buteur du jour Mateta à l’heure de jeu pour Michael Olise et Maghnes Akliouche. Désiré Doué fait le break après cinq minutes suffisantes pour que la magie des entrants opère. Dans la foulée et car il fallait encore plus bonifier les entrées des titulaires habituels, Arnaud Kalimuendo, opportuniste, a récupéré un ballon dans la surface pour compléter le dicton « et un, et deux, et trois zéro. »
Encore une rencontre de Thierry Henry où domination et sérénité sont les mots d’ordres. Si l’ancienne légende Bleue et d’Arsenal a encore les souvenirs de son paternel en tête, il devrait pouvoir avoir de quoi craquer un tantinet dans la soupe avec certaines contre-attaque française qui n’ont pas eu l’issue espérée. Spéciale dédicace à Obed Nkambadio pour le sauvetage de dernière minute sur une frappe digne du prochain prix Puskas.
Les tops :
Désiré Doué : Sur la droite, le latéral rennais a excellé. Pas besoin de faire de jeux de mots sur son nom de famille pour parler de l’étendue du talent. Les chiffres en font leur affaire : 9 duels remportés sur 12 tentés, 85 ballons touchés en 78 minutes, un dribble sur cinq raté… Précis, le milieu offensif mué en joueur de côté s’est parfaitement habitué à son rôle. Performance récompensée par le but du break à la 74e.
Rayan Cherki : Zéro minute dans les jambes lors des olympiades et puis Rayan Cherki nous pond cette performance. La chance, il l’a saisi et a baladé tous ses adversaires pendant 65 minutes. Le Lyonnais s’est rapproché de la dizaine de tirs tentés, mais tous quasiment ont été bloqués. Dans la construction du jeu par contre, Cherki a parfaitement joué le relai entre l’entrejeu et les autres atouts offensifs des Bleus Mateta et Kalimuendo. Il est d’ailleurs, sur le premier but de l’attaquant de Crystal Palace, à l’origine du danger.
Les flops :
Francetv : Entre la prolongation de Wemby et sa clique face au Japonais, le dénouement du duo magique Nadal – Alcaraz et la finale en équipe d’Escrime – non sans importance – on a eu du mal à suivre ce troisième match des Bleus made in Henry. Premièrement, il a fallu attendre plusieurs minutes avant de switcher entre le parquet et la pelouse. On a apprécié l’entract avec la petite balle jaune et l’ocre de Roland-Garros, mais dix minutes après la reprise, il a fallu basculer sur le numérique. Pauvre utilisateur de la TNT, heureusement l’IPTV était à nos côtés.
Sam Sutton : J’ai défendu sur Désiré Doué et Rayan Cherki donc… Le latéral gauche zélandais est à plaindre pendant les presque 80 minutes qu’il a disputées contre la France olympique. Globalement Le modeste défenseur de Wellington (Australian Ligue 1) a découvert ce que c’était de se frotter aux cracks de Ligue 1.
