Emmêlé dans des galères financières très délicates, l’OL vise 200 millions d’euros, quitte à sacrifier son effectif sur le mercato cet été…
L’été s’annonce brûlant à Lyon. Même en cas de maintien in extremis en Ligue 1, Lyon se prépare à une révolution sportive. En coulisses, la situation est alarmante : rétrogradé en Ligue 2 par la DNCG, le club a fait appel, mais devra injecter 200 millions d’euros pour sauver sa peau.
La nouvelle présidente Michele Kang, accompagnée du directeur général Michael Gerlinger, entend mener un plan d’austérité radical. L’objectif est clair : en finir avec les gros salaires et relancer un projet basé sur une gestion plus sobre. Exit les joueurs à 200 000 euros par mois comme Tolisso, Nuamah, Mikautadze, Matic ou Almada. Même en Ligue 1, leur avenir dans le Rhône est compromis.
Des ventes en cascade pour assurer la survie ?
Lyon s’est déjà séparé de Cherki et Tagliafico, mais ce n’est qu’un début. Lucas Perri, Malick Fofana, Tessmann, Kumbedi et Caleta-Car sont également poussés vers la sortie. L’objectif est de générer au moins 100 millions d’eurosvia ces ventes, promesse faite par John Textor à la DNCG avant son éviction.
Ce vaste plan marque un changement d’ère à Lyon. Les ambitions européennes s’éloignent et la reconstruction s’annonce longue, d’autant plus que de nombreux jeunes du centre de formation quittent aussi le navire. L’OL semble désormais condamné à viser le milieu de tableau, avec une politique sportive à l’opposée de ses grandes heures. Et ceci, dans le meilleur des cas, celui où le club est maintenu en Ligue 1…
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