Intraitable et auteur d’un triplé face à Nîmes vendredi dernier, l’attaquant argentin ravit les Marseillais. Une occasion pour lui, de faire le plein de confiance avant le sprint final pour la qualification en Ligue des Champions.
Il était tout sourire en cédant sa place à Maxime Lopez en fin de match à Nîmes vendredi dernier. Auteur d’un triplé aux Costières, Pipa est dans une forme olympique. Cela fait 11 buts en 25 matches pour l’Argentin, qui réalise sa première saison en Europe. Peu vu depuis le début de l’année 2020, Pipa avait déjà retrouvé le chemin des filets à Lille lors de la victoire de l’OM, le 16 février dernier (1-2). Mais hier soir, c’était un buteur de niveau international que l’OM avait à la pointe de son attaque. Trois opportunités, trois tirs cadrés et trois buts. Il n’a pas tremblé devant le jeune gardien nîmois, Paul Bernardoni. Et c’est sur son deuxième but que Benedetto montrait sa classe. Parfaitement lancé par Dimitri Payet, Pipa se retrouvait seul face au gardien et remportait son duel d’un lob parfaitement bien placé, sous la barre transversale (1-2, 36e). Quatre buts pour lui en ce mois de février, la parfaite occasion de faire le plein de confiance avant la dernière ligne droite. « Je suis content pour l’équipe et pour moi, pour ma confiance, c’était important de marquer ces trois buts », souriait l’Argentin après son match à Nîmes. Cette saison, c’est sûr cette fois, l’Olympique de Marseille n’a pas un maladroit Kostas Mitroglou pour concrétiser ses occasions.

Des chiffres rien qu’à lui
Sur ses 11 buts inscrits sous le maillot marseillais, neuf étaient lors d’une rencontre à l’extérieur. Aucun autre attaquant ne fait mieux que lui en Ligue 1 cette saison (Opta). Cette statistique l’aligne même au niveau de Jean-Pierre Papin, lui qui avait également réalisé cette performance en 1991-1992. A noter que Dario Benedetto a fait trembler les filets lors des deux oppositions au Nîmes Olympique. C’est la seule équipe contre laquelle il réalise cette performance (4 réalisations). « Onze buts, c’est très bon pour un joueur qui joue sa première saison en Europe« , soulignait André Villas-Boas après la rencontre à Nîmes.
Le résultat d’une organisation remaniée
Dans une ambiance chaude et dès les premières secondes de jeu aux Costières, on observait le positionnement de Morgan Sanson plus haut qu’à son habitude et à contrario, un Valentin Rongier à hauteur de Boubacar Kamara, positionné devant la défense, comme à son habitude. André Villas-Boas alignait ses joueurs dans un 4-2-3-1. Dario Benedetto était alors moins esseulé devant et touchait plus de ballons. « Entre les lignes il a été fondamental pour nous, car il a cherché les espaces, il a donné le ballon, et il a aussi tenu le ballon », expliquait AVB. « Aujourd’hui il a bien contrôlé le ballon, il a donné le jeu à l’équipe, entre les lignes, en profondeur, à faire ces choses qu’il fait mieux que les buts », poursuivait le Portugais.
