Par une décision du 19 mars 2020, l’Autorité de régulation des jeux en ligne (ARJEL) a décidée d’étendre l’offre que pouvait proposer aux parieurs français les opérateurs agrées sur le territoire national. Pourquoi cette décision et quel impact aura-t-elle ?
La crise du COVID-19 entraîne à travers le monde de nombreuses annulations d’événements, parmi lesquels des événements sportifs. Mis à part le fait d’être un coup dur pour les sportifs et les amateurs de sports, cela représente aussi une perte financière importante à venir pour les bookmakers.
Sans événements sportifs, il est alors impossible pour ces derniers d’avoir des rentrées nettes et importantes de cash. Le premier semestre 2020 s’annonce catastrophique pour ces entreprises alors que celles-ci rencontrent déjà des difficultés en temps normal à être bénéficiaires. La plupart des mises se font sur le basket le football et le tennis. Tant de sports impactés par le coronavirus. Au-delà du manque de mises des parieurs, c’est surtout l’impossibilité pour ces entreprises d’attirer de nouveaux clients.
Lors de récentes déclarations, certains bookmakers déclaraient faire des journées blanches, signifiant alors qu’aucun événement n’était au calendrier du jour ce qui est en temps normal n’est jamais le cas.

Cependant, l’activité sportive et donc de paris sportifs à travers le monde sera très certainement fluctuante en fonction des zones du monde touchées par la pandémie. Pour permettre aux bookmakers de survivre, l’Autorité de régulation des jeux en ligne (ARJEL) adapte son dispositif et accentue ces autorisations. Pour cette dernière, il s’agit d’éviter une absence totale de paris pendant plusieurs jours.
De manière générale, cette autorité de régulation n’autorise que les championnats en football qu’elle estime comme propre et qui ne sont donc pas sujets à la corruption et aux risques de matchs truqués.
Le championnat australien de football semblant respecter ces règles selon l’autorité de régulation, c’est donc tout naturellement que celui-ci est ouvert à la prise de pari pour les parieurs français. A l’heure actuelle, les seuls championnats biélorusses et australiens de football permettent des rentrées d’argent aux bookmakers français.
Mis à part le championnat australien de première division, les opérateurs français peuvent désormais proposer le football australien sur les différents sites. Bien qu’ayant l’appellation football, ce sport est un plus un « mixe » entre football, rugby voire encore basket.

Cette ouverture de marchés s’apparente à une aubaine pour les bookmakers car cela constitue un radeau de survie avant le retour au plus vite de la plupart des grandes compétitions européennes et mondiales.
Parier sur ces compétions pour les parieurs n’est pas obligatoire et il est parfois plus sage d’attendre le retour des compétitions regardées par tous. La question désormais est de savoir si de nouveaux marchés vont ouvrir pour les parieurs dans les semaines à venir ? La décision est entre les mains de l’ARJEL…