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Que se passe-t-il à l’OL ?

Par Thibaud Convert7 janvier 2020 France
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Lancée en mai dernier par le mythique Jean-Michel Aulas, la si prometteuse « fusée OL » semble avoir implosée en plein vol. Il ne s’est passé que sept mois entre son décollage et aujourd’hui, mais ce sont sept mois qui changeront probablement la face de l’Olympique Lyonnais pour les mois et années prochains. Après rebondissements sur rebondissements, comment la mutation de l’OL incarnée par Juninho s’est-elle complètement enraillée ? Tentatives d’explications.

Une erreur de casting

Alors que l’OL sortait de de l’ère Bruno Génésio, Jean-Michel Aulas confie les clés sportives à Juninho, qui parie sur Sylvinho, jeune entraîneur brésilien, n’ayant jamais pris la tête d’une équipe professionnelle. Et dès le début l’idée est très risquée puisque le club se tourne vers l’étranger, comme il ne l’avait presque jamais fait auparavant, et surtout vers l’inconnu, sans garantie de résultat « minimum ».

Malheureusement, Sylvinho ne réussit pas pour sa première expérience et est rapidement licencié après neuf points pris pour le même nombre de rencontres. Mais pourquoi ça fait autant mal ? D’un point de vue comptable forcément : les Gones se retrouvent distancés rapidement et doivent courir après leurs concurrents. Et même si l’OL ramait pour remonter au classement, on a observé une équipe qui ne progressait pas au fil des journées, possédant toujours de gros défauts tactiques.

Les belles idées de l’été comme le contre-pressing ont disparu en quelques journées, et les joueurs semblaient perdus dans des systèmes de jeu qui ne cessaient de varier (4-3-3, 3-5-2, 4-2-3-1…). Au final, toute une préparation estivale tombe déjà à l’eau à l’automne et l’OL doit recommencer à zéro.

Dans un deuxième temps donc, Jean-Michel Aulas, Juninho et des conseillers au club se tournent vers la solution de la sûreté, Rudi Garcia. Un entraîneur qui connaît la Ligue 1 après ses passages à Lille puis Marseille et qui peut potentiellement faire souffler l’OL avec son expérience.

 « On voulait un combattant, quelqu’un qui intervienne très rapidement pour gagner des matchs. Et on a choisi tous les quatre Rudi Garcia ». Jean-Michel Aulas

Sauf que tout n’est pas encore rentré dans l’ordre. Certes, le contexte (besoin de victoires, tensions avec les supporters…) et la série de blessures de cadres (Depay, Aouar, Reine-Adélaïde…) n’ont pas grandement aidé Rudi Garcia dans son adaptation, mais le bilan n’est guère mieux que son prédécesseur. Au niveau du jeu d’abord, mis à part la réception du Benfica Lisbonne en C1, difficile de savoir quel est le fil rouge de cette équipe. Possession, jeu dans le camp adverse, contre-attaque, on se demande où veut en venir l’ex-marseillais. Puis plus globalement en matière de résultats : le club n’a pas progressé au classement depuis la venue du français puisque l’OL pointe à la douzième place, à sept longueurs du podium. Pire : Garcia n’a remporté que deux matchs contre sept équipes du top 11 de la Ligue  1 (4 défaites, 1 match nul). Si Jean-Michel Aulas voulait « retrouver une place en championnat plus cohérente avec les ambitions et les attentes du club », ce ne sera pas pour tout de suite…

 

Un mercato estival mal équilibré 

La deuxième raison de ce début de saison chaotique, c’est le mercato estival qui ne donne pas satisfaction. Si le milieu a été renforcé avec trois arrivées, seul Jeff-Reine Adélaïde a pour l’instant brillé par son apport offensif. Jean Lucas n’entre plus tellement dans les plans de Garcia et une partie du joueur qu’était Thiago Mendes est resté à Lille. En effet, on ne sent pas de cohérence dans l’utilisation de ce dernier, lui qui était censé venu pour jouer à ce fameux poste de sentinelle.

Au final, c’est Lucas Tousart, sans briller, qui est peut-être le plus indiscutable au milieu (plus de 1700min jouées). En défense non plus, les recrues n’ont pas convaincu. Joachim Andersen fait une première partie de saison en dents de scie et Youssouf Koné n’est pas la grande lumière sur un côté gauche très peu animé. L’OL n’arrive donc pas à tirer bénéfice de ses investissements du dernier mercato, pourtant le plus gros de son histoire. 

Au-delà de tout ça, on remarque rapidement que les pertes des leaders de la saison dernière se font grandement ressentir. Aucun des cinq latéraux n’a la qualité technique et le volume qu’avait Ferland Mendy ; l’impact au milieu de terrain de Tanguy Ndombélé manque dans l’intensité proposée, et ce rôle de leader technique capable de débloquer des matchs que portait Nabil Fékir, n’est supporté que par Memphis Depay. Au final, Lyon est plombé par un mercato mal équilibré qui se ressent sur le terrain.

Défensivement l’OL n’est pas plus avancé que la saison dernière (23 buts encaissés en 2018, 18 en 2019) alors que Juninho avait insisté sur cet aspect dès sa prise de fonction « Notre système défensif est faible ». Offensivement, l’équipe compte uniquement sur Memphis Depay et Moussa Dembélé (69% des buts de l’OL en Ligue 1 à eux deux), quand les autres éléments se font discrets (0 but pour Terrier et Traoré, 2 pour Cornet). L’équipe a énormément de mal à diversifier ses offensives qui restent très axiales pour deux raisons : les ailiers (Traoré/Cornet/Terrier) n’ont pas des profils d’élimination en percutant sur la largeur, puis les latéraux n’apportent pas de variété dans les combinaisons. Un ressenti qui se traduit finalement en chiffres : 23 Excepted Goals en Ligue 1 (8ème attaque du championnat sur cet indice).

Une mauvaise politique sportive ?

Pour résumer et aller plus loin, on pourrait dire que l’OL paye une mauvaise gestion de politique sportive sur ces dernières années. En revenant sur le mercato des saisons précédentes, les joueurs recrutés il y a deux ans montrent leur limite aujourd’hui. Pour un club qui vise des belles places européennes et espère rivaliser avec le PSG un jour ou l’autre, des éléments comme Traoré, Marcal, Marcelo ou Tete ont atteint leur plafond de verre, sans jamais avoir définit leur niveau plancher. Ils n’ont pas non plus comblé le vide qu’avaient laissé Umtiti, Tolisso ou Lacazette. 

Autre problème, c’est celui du staff lyonnais. Depuis Rémi Garde, il n’y a pas eu cet entraîneur qui a réussi à faire progresser l’équipe et les jeunes pépites qui la composent. Cet argument de défense « d’effectif trop jeune, inexpérimenté » ne doit pas être vu comme une contrainte mais comme un atout. L’OL a l’un des meilleurs centre de formation d’Europe et ne profite pas de ses éléments réputés comme talentueux, car ceux-ci ont trouvé des clubs à la hauteur de leurs niveaux  (Tolisso au Bayern, Lacazette à Arsenal, Umtiti à Barcelone…). L’exemple de Bruno Génésio est assez révélateur de ce problème de staff. Oui, il a globalement rempli les objectifs en matière de points attendus par la direction, mais il n’a pas su créer cette alchimie dans le jeu lyonnais pour permettre à l’ensemble des cracks de s’épanouir complètement (Ndombélé, Mendy et Fekir ont quitté le club cet été).

De là, découle forcément une dégradation de la relation dirigeants-supporters qui ne profite pas à la progression du club. Ces derniers n’ont plus réellement confiance en la direction comme Hugo, supporter lyonnais, qui reproche le manque de transparence et de cohérence dans le projet lyonnais :

« Tous les ans on vend aux supporters lyonnais une équipe plus forte que la saison précédente pour au final se séparer de ses meilleurs joueurs et les remplacer par des paris. La politique du club (achat revente sur des jeunes joueurs) n’est pas assumée devant la presse, ce qui peut créer un décalage entre ce que tu vends du club et ce que tu as réellement. Par exemple cette saison, Aulas a déclaré que notre équipe actuelle est plus forte que l’an dernier. Comment assumer de tels propos lorsque tes leaders techniques sont partis et que les joueurs arrivés ne sont en rien confirmés ? […] Laisser Genesio en poste était déjà une énigme mais le remplacer par un entraîneur encore moins expérimenté c’est incompréhensible. Les supporters réclamaient un coach d’envergure avec des principes de jeu clairs, il n’en a rien été. L’identité lyonnaise se perd peu à peu […], le centre de formation n’est plus au cœur du projet malgré des joueurs recrutés en post-formation aux performances au mieux inégales (Cornet, Tousart en première ligne). »

Pour résumer, il est compliqué de tirer un seul responsable de la crise que traverse l’OL. Joueurs, entraîneurs, direction, chaque partie a sa part de responsabilité. Malgré ce premier échec de tentative de mutation, la capitale des Gaules n’a pas totalement sombré. Le club possède des excellentes infrastructures, des joueurs de grande qualité et des ressources financières pouvant assurer des échecs. La saison n’est pas encore terminée et l’OL peut encore croire en un beau parcours en coupe nationale et pourquoi pas en Ligue des Champions. Lyon n’a donc pas finit de surprendre.

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Thibaud Convert
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En attente du futur Fekir au Parc OL et admirateur des pénaltys de Messi. OL et Barça enthusiast.

Un commentaire

  1. Alexandre LavO au 7 janvier 2020 22h25

    Tres bel article !! On attend avec impatience les futurs joueurs achete à ce mercato on espère que le juni va faire le taf !!

    Réponse

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