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Real Betis : Quelle est la recette miracle ?

By JB Chanet20 mars 2022 Espagne
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Installé en terre andalouse, le Real Betis fondé en 1907 à la suite d’une opposition à la ligne directrice du FC Séville, soulève un engouement incroyable depuis la nomination de Manuel Pellegrini en juillet 2020.

Composé d’une équipe sans véritables stars, excepté pour les Andalous qui perçoivent Nabil Fekir comme un demi-dieu du football, le Betis, emmené par la vision du Chilien, Manuel Pellegrini, réalise une saison très intéressante.

Manuel Pellegrini, le facteur X

Entraîneur d’expérience, Pellegrini a enfilé le costume de coach en 1988. Il a fait ses armes dans son pays natal avant de déposer son CV en Europe et plus précisément en terre espagnol la majorité du temps.

En Europe, il compte pas moins de 720 matchs officiels en tant que coach. Le Chilien a entraîné le Sous-marin jaune, connu sous le nom de Villarreal, le grand Real Madrid, la fabuleuse équipe de Malaga, Manchester City, West Ham et maintenant le Betis Séville depuis le 9 juilllet 2020.

Pour ses premiers pas, Manuel avait séduit tant il respirait l’optimisme et la gagne.

“Je veux faire grandir le Betis avec du travail et une méthodologie attractive et très offensive.”

Les supporters et les joueurs étaient sous le charme. Fort de son expérience, Manuel Pellegrini a su s’imposer au fil des mois au Betis comme le meneur des Verdiblancos. Après avoir connu peu de temps avant son arrivée à l’été 2020, sa première grande désillusion en tant qu’entraîneur avec West Ham, le Chilien pose ses bagages en Andalousie avec pour mission de mettre le Betis Séville au sommet du football espagnol.

La première saison fut dans sa globalité satisfaisante malgré le fait que son équipe n’a pas su produire des prestations régulières. Pellegrini parvient tout de même à amener les Verdiblancos à une honorable 6e place en Liga. Un bon résultat pour une première saison, avec une qualification pour les compétitions européennes à la clé. Pour sa deuxième année à la tête de l’équipe, le Chilien profite d’un début de saison chaotique du champion sortant et du Barça, pour se hisser sur le podium, derrière l’inévitable ennemi juré, le FC Séville et le Réal Madrid.

Manuel Pellegrini a rendu cette équipe du Betis plus mordante et conquérante. Le Betis Séville compte 15 victoires pour 9 défaites et 4 nuls en championnat.

Connu pour son style très offensif, le Chilien peut compter sur un bon rendement de ces attaquants avec pas moins de 92 buts marqués en 46 matches disputés, toute compétitions confondues sur la saison 2021-2022. Il se fait rare de ne pas voir les Verdiblancos trouver le chemin des filets.

La recette ? Deux attaquants qui carburent à tour de rôle :Borja Iglesias est plus clinique. Il a déjà dépassé son total de buts de l’année passée.Willian José répond présent et retrouve des couleurs en Andalousie bien qu’il ne soit pas titulaire indiscutable.

Juanmi, meilleur marqueur de son équipe, est très décisif, il compte 16 buts depuis le début de saison. Nabil Fekir, le maître à jouer qui fait chavirer le Benito Villamarín n’est pas loin de son meilleur niveau et son rendement parle pour lui avec 10 buts et 10 passes décisives toute compétitions confondues.

Un autre changement par rapport à l’année passée est visible. Le Betis a compris comment faire déjouer les plus petites équipes et ne perd moins de points contre les adversaires dit plus faibles. Les défaites ont été concédées contre le Réal, l’Atlético (2fois), Villarreal (2 fois), Séville (2 fois), le Celta et Bilbao.

Manuel Pellegrini est un entraîneur très exigeant avec ses joueurs. Son envie ? Réussir à inculquer à ses joueurs des préceptes clairs pour qu’ils donnent plus. Ce qu’il attend ? Des joueurs affamés par la victoire et l’envie de gagner des trophées. Homme de parole, le Chilien tient une ligne directrice qu’il ne lâche jamais. Aucun joueur ne dispose d’un traitement spécial en fonction de leur statut, de leur prix d’achat ou autre.

 

“Cette indépendance est sacrée pour moi.”

 

L’esprit du coach est très clair. Les meilleurs joueurs à chaque poste jouent en fonction de leur investissement et de leur niveau.

Le leitmotiv du Chilien :

“D’abord, gagner. Si vous jouez bien, mais ne gagnez pas, vous n’avez pas gagné pour une raison… Pour moi, bien jouer signifie gagner. Ensuite, il y a différentes façons de procéder. Plus on crée de volume offensif, plus je suis heureux. Moins vous créez d’occasions dans votre propre moitié de terrain, plus vous êtes solide défensivement.”

Le côté tactique intervient en dernier ressort, car il cherche l’alchimie autour de son groupe avant de demander des préceptes de jeu propre à sa vision d’un football offensif.

 

“Tout le monde doit se battre pour une idée commune. Cette gestion du groupe représente 60% du travail de l’entraîneur.Après, il y a le côté technique du joueur sur lequel il faut se pencher puis enfin intervient dans le côté tactique. “

Ce meneur d’hommes à une place très importante dans le club. Il participe activement au recrutement des nouveaux joueurs en proposant ou validant les profils avant le recrutement. Son idée est claire, il doit absolument avoir cette responsabilité afin que l’équipe soit en parfaite harmonie avec son management.

Mais il faut rappeler qu’un autre personnage au club aide à la construction du Betis, il s’agit d’Antonio Cordón. C’est l’homme de l’ombre, celui qui s’active en cachette pour trouver les joueurs qui feront grandir le Betis. Passé par Villarreal, Monaco, Parme, Grenade et Tondela, le directeur sportif des Verdiblancos a beaucoup œuvré pour construire l’équipe actuelle.

Avec la réussite que l’on lui connaît, il a permis à Villarreal de redevenir une grande équipe d’Espagne, à Monaco d’aller en demi-finale de la Champions League, à Parme et à Grenade de monter en première division. C’est lui qui se consacre à la création et à la gestion d’une équipe. D’ailleurs, il sait pousser pour prolonger ces joueurs clé dans les moments opportuns, comme en témoignent les prolongations récentes des piliers que sont Nabil Fekir, Sergio Canales et Borja Iglesias.

Amoureux de l’Espagne, il sait que c’est le football européen qui lui convient le mieux. Ses opinions sont bien arrêtées. Pour lui, le plus grand championnat est bien celui d’Angleterre, mais ce n’est pas celui où se joue le plus beau football : “C’est en Espagne que se joue le meilleur football”.

Le Betis est en pleine croissance. La première année a été positive. Pellegrini a su insuffler sa vision et les joueurs y ont pris goût. La deuxième devrait être la conclusion d’un premier cycle réussi avec un soutien total de son groupe.

Des joueurs qui se connaissent très bien

 

Bien que quelques joueurs majeurs aient quitté le navire cet été, dont Aïssa Mandi, Sidnei, Emerson et Loren Morón. Le Real Betis est resté soudé autour d’un groupe qui se connaît plutôt bien. Emmené par la légende du club, Joaquin qui connaît régulièrement quelques pépins physiques, le Betis est très soudé.

Le noyau du groupe est présent depuis 2-3 ans minimum, mais le club se renforce aussi et intègre des nouveaux joueurs dans l’effectif. Lors du dernier mercato d’été, quelques recrues de premier plan ont pris une place relativement importante dans le projet.

On y retrouve l’attaquant prêté par la Real Sociedad, Willian José. Arrivé en panne de confiance, il carbure à nouveau en Andalousie. Hector Bellerin, qui s’intègre comme un titulaire en puissance après avoir perdu sa place chez les Gunners. D’autres arrivées ont fait un bien fou aux hommes de Manuel Pellegrini. Celle de Pezzella et Rui Silva qui sont, tous les deux devenus des titulaires indiscutables avec un apport conséquent. Malgré quelques déceptions concernant le niveau de Rui Silva qui n’est pas un top gardien d’après les observateurs espagnols.

Pour la rotation, Youssouf Sabaly et Juan Miranda s’intègrent bien au reste de l’équipe, mais ne prétendent pas encore à une place de titulaire indispensable.

D’ailleurs, Manuel Pellegrini, a constaté que son groupe fonctionnait bien pour ne pas vouloir de changement au mercato hivernal. Le Chilien attache beaucoup d’importance à la continuité et aime transmettre de la confiance à ses joueurs quand ils le méritent. Conscient qu’il peut faire passer un palier au club, le coach à besoin d’avoir un groupe uni et concerné avec lui. Alors en raison de sa place importante dans l’organigramme du club et d’un début de saison satisfaisant à ses yeux avec la présence du Betis dans trois compétitions, le Chilien n’a pas voulu chambouler l’effectif.

Fidèle à quelques idées, le Chilien fait principalement évoluer son Betis en 4-2-3-1.
Intelligent dans son management, la plupart de son groupe à un temps de jeu plutôt régulier. Très bon dans la rotation, il officie de différentes manières en championnat, en Europe et en Coupe.

Nabil Fekir, l’homme qui a pris le contrôle de l’Andalousie

 

Le Chilien est convaincu que le Betis est sur la bonne voie. Fort de ses responsabilités, il n’a pas hésité à demander à Cordón, la prolongation du joyau français, Nabil Fekir, l’un des hommes forts du Real Betis Balompié.


Tous les supporters d’Andalousie rêvent de ce champion du monde. Les supporters n’en reviennent toujours pas après 3 années alors que les Sévillans sont jaloux de le voir avec la tunique verte et blanche, le Betis en profite et Fekir se régale.

Pour les statistiques pures, l’international Français a réalisé 10 buts et 10 passes décisives depuis le début de saison. Mais c’est son apport dans le jeu et son importance dans les offensives de son équipe qui sont à souligner au-delà des statistiques de buts et passe dé.

L’homme aux 33 titularisations cette saison, est impliqué dans 20 % des buts de son équipe en termes de buts et de passes décisives. Mais dans son registre de joueur très libre, évoluant derrière les attaquants, Nabil crée en moyenne, 5 à 6 occasions de buts par matches.

Pour Pellegrini, il est indispensable. Son talent le rend unique. C’est d’ailleurs le joueur le plus utilisé en Liga à égalité avec Sergio Canales. Tout deux ont une excellente entente et Fekir peut profiter du travail de Sergio pour se rendre plus disponible en phase offensive. Mais Nabil, officie aussi à la création des actions. Le maestro sait descendre très bas pour imposer son rythme à l’équipe adverse. Fin technicien, il compte pas moins de 2,8 dribbles tentés par rencontre. C’est aussi, l’un des joueurs qui subit le plus de fautes avec 2,6 fautes subies en moyenne (whoscored).

Son apport offensif ne se limite pas à la création des actions ou à la finition. Il lit bien le jeu et sait se positionner pour gêner la relance adverse et mettre une pression sur l’adversaire.

D’ailleurs, il faut absolument souligner que Nabil Fekir possède une qualité balle au pied et une justesse rare dans les petits espaces. Il a une réussite de 88,35 % sur ces passes en moyenne montrant bien sa qualité. Par cette justesse et sa lecture du jeu, les attaques rapides voulues par Pellegrini passent pratiquement toujours par lui.

Bien que le style de Pellegrini lui impose de tenter des renversements longs, lui s’abstient et officie principalement dans le secteur court. Car ses passes peuvent bousculer l’adversaire tant son exécution est rapide, fluide et trouve les bons espaces.

Cette année, il joue des partitions impressionnantes. Cela s’explique par une pleine confiance de la part de son club, mais aussi l’acquisition d’un nouveau statut. Nabil Fekir a plusieurs fois porté le brassard de capitaine, choses pas anodines pour lui. Amoureux de la ville de Séville, leader du projet du Real Betis Balompié, c’est l’élément indiscutable. À un tel niveau, ce joueur fait partie du top 5 des meilleurs joueurs de Liga. Alors ce créateur, qui se charge de la transmission entre le milieu et l’attaque, va sûrement atteindre un niveau encore plus impressionnant que lors de ces belles années lyonnaises.

L’avenir le dira, mais le Betis Séville en est conscient, Fekir est leur merveille qui pourra dans les prochaines semaines changer le célèbre «Viva el Betis manque pierda» : vive le Betis même s’il perd, en “Viva el Betis, nuevo Rey de España”, Vive le Betis, nouveau roi d’Espagne. (référence à la finale de la Coupe du Roi qu’ils joueront contre le CF Valence)

Une équipe qui a performé sur 3 tableaux

Bien que cette équipe paraît dépendante de l’apport du champion du monde français, l’équipe sait performer en changeant son onze type. Effectivement, jouer 3 compétitions force à trouver un turn-over pour profiter du talent de chacun de ses joueurs tout en évitant les blessures. Avec une mentalité irréprochable et un bon niveau de jeu, la majorité des joueurs de Pellegrini ont su trouver leur place. Ce groupe soudé est l’une des raisons de cette saison assez extraordinaire.

Pellegrini a su insuffler cette passion pour la gagne. Lorsque son équipe débute une compétition, l’idée est de la remporter. Mais pour la gagner, il faut savoir trouver la bonne façon pour que tous les joueurs soient concernés par cet objectif afin de ne pas créer de frustration. Le Chilien donne un message à ses joueurs pour les motiver contre les équipes supposées avoir un meilleur potentiel.

 

“Dimanche, après dimanche, lorsque nous affronterons des équipes au potentiel économique plus important que le nôtre, elles devront prouver sur le terrain qu’elles sont meilleures que nous. C’est la mentalité que j’essaie d’inculquer au Betis, comme je l’ai fait à Villarreal.”

 

Il faut tout donner et aller aussi loin que les joueurs le peuvent. L’idée est claire, le Betis ne recule devant personne, aucune équipe n’est crainte. Les supporters sont les premiers à le savoir, il faut de l’ambition, mais aussi beaucoup d’enthousiasme pour pouvoir gagner. À voir l’accueil reçu par les joueurs avant la demi-finale, retour contre le Rayo Vallecano, les supporters sont au rendez-vous.

Les choix de Manuel Pellegrini sont payants, même lors de l’absence de certains joueurs, l’équipe réalise de grandes performances. Au Camp Nou, victoire (0 – 1) sans Fekir. En Coupe contre la Real Sociedad, victoire (0 – 4), sans Guido, milieu défensif essentiel. À Saint-Pétersbourg, victoire (2 – 3), sans Fekir ni Canales qui sont les deux joueurs les plus utilisés et qui permettent au Betis d’avoir un gros jeu de possession.

 

“Nous avons des joueurs alternatifs, ni titulaires ni réservistes. Si nous sommes dans trois compétitions, c’est grâce à l’engagement de l’équipe. La condition physique de l’équipe est optimale… Si nous ne gagnons pas, nous ne blâmons pas l’absence de joueurs comme Canales ou Fekir. Il y a une dynamique du jeu que les joueurs savent mettre en œuvre. La partie psychologique est très importante, pour avoir la conviction de jouer ces matchs.”

 

Par exemple, la répartition se fait avec le poste de gardien qui se partage entre Rui Silva et Claudio Bravo. L’Espagnol officie le plus souvent dans les buts. La ligne défensive : Alex Moreno-Victor Ruiz-Pezzella-Bellerin peut aussi officier avec Juan Miranda-Edgar-Bartra-Montoya. Au poste de relayeur et milieu défensif, on retrouve Guardado ou William Carvalho accompagné de Guido Rodriguez. Les milieux offensifs qui permutent se composent principalement de Juanmi, Fekir, Sergio Canales qui ont pour remplaçant l’emblématique Joaquin ou Ruibal. En attaque, les deux goleadors ne sont autre que Borja Iglesias et Willian José qui alterne à la pointe du dispositif de Pellegrini. Mais au total, 32 joueurs ont enfilé la tunique vert et blanc avec la cadence infernale qu’engendrent ces 3 compétitions.

Les supporters du Betis s’enflamment par l‘excellent travail de Manuel Pellegrini. Avec un groupe de joueurs engagés au maximum et avides de gloire sportive cette saison, le Betis est une équipe qui ne souhaite pas s’arrêter. 

Le style offensif, made in Pellegrini

Pellegrini est un entraîneur avec des méthodes bien ancrées.

“Je voulais inculquer une méthode de travail propre au football, comme je le faisais partout où j’allais. J’aime les équipes plus directes, qui ont la possession du ballon, mais qui sont actives. Plus vite nous sortons de notre moitié de terrain, et avec moins de touches, mieux c’est. Dans le dernier tiers, vous devez finir le jeu. C’est tellement difficile d’arriver à ce niveau du terrain qu’une fois que vous y êtes, vous devez finir le jeu. Le jeu d’équipe doit également être agressif pour récupérer le ballon.”

 

Ce groupe possède quelque chose, et Manuel n’y est pas étranger. Très exigeant envers ses hommes, le Chilien est un manager qui sait donner de l’importance à chaque joueur d’un groupe. Avec des matchs, tous les trois joueurs, l’occasion est belle pour donner du temps de jeu aux méritants.

Cet entraîneur, qui fait partie de l’élite, le démontre en faisant du Betis une équipe compétitive dans les trois compétitions qu’elle a disputée.

Les joueurs du Betis gèrent très bien leur motivation. Ils savent prendre les matchs les uns après les autres. Mais les Verdiblancos se rapprochent de plus en plus des échéances importantes alors il faudra tenir le cap. Les ingrédients sont simples, rester constant dans son engagement et dans son football. Trois idées se dégagent pour l’entraîneur :

 

“le travail, la conviction et aussi le petit peu de chance nécessaire”.

 

Pour parvenir à la victoire, Pellegrini implique ses joueurs à mettre une grosse pression lors de la récupération du ballon et se positionne en bloc.
Un des points forts du Betis résulte sur les coups de pied arrêtés et Nabil Fekir n’y est pas étranger. Le Betis est l’une des équipes en Espagne qui marque le plus de buts sur des coups de pied arrêtés.

En phase offensive, les hommes de Pellegrini jouent un football vertical. Avec de bons joueurs techniques, Manuel a su donner les idées pour un football rapide qui ne tergiverse pas. Sur certaines phases, il suffit de 4 passes pour se retrouver dans la surface adverse. Mais avant tout cela, il faut maîtriser les préceptes des passes courtes pour se sortir du pressing adverse tout en mixant avec des transitions plus longues, mais toujours porté vers l’avant.

Malgré quelques défaites, le groupe croit en l’idée de Pellegrini. Cette équipe possède la personnalité pour aller gagner des matchs, peu importe qui ils jouent ou dans quelles conditions.

 

“Tant que je serai à la tête du Betis, l’équipe ira chercher la victoire à chaque match, quels que soient l’adversaire et les conditions”.

 

Avec un jolie parcours européen qui s’est stoppé en huitième de finale de l’Europa League sur une note frustrante contre l’Eintracht Francfort. Les hommes de Manuel Pellegrini n’atteindront pas la finale qui se joue à Séville. Mais le Betis est en course pour remporter la Copa del Rey contre le CF Valence qui se jouera le 23 avril. En championnat, le titre est inenvisageable et il faudra lutter pour la qualification en Champions League avec le retour du FC Barcelone et de l’Atlético Madrid devant eux, suivi de la Real Sociedad et de Villareal juste derrière.

À la lutte pour un trophée majeur après 17 ans et la seconde victoire en Coupe du Roi, un vent d’optimisme et de succès souffle au-dessus du Stade Benito-Villamarín. L’illusion qui est générée par les performances de l’équipe sur le terrain et l’enthousiasme des supporters Verdiblancos laisse présager que si le Real Betis Balompié de Séville remporte un trophée le célèbre “Viva el Betis manque pierda” (Vive le Bétis même s’il perd) se transformera à tout jamais en “Viva el Betis ganador” (Vive le Betis qui gagne). Manuel Pellegrini et ses hommes ont encore du chemin à parcourir, mais l’histoire sera belle.
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