Lisbonne. 24 mai 2014. Sergio Ramos s’envole dans les airs du Stade de la Luz avant de propulser, d’un puissant coup de casque, le ballon dans les buts de Thibault Courtois. Un but magique à la dernière minute, qui offrira la Ligue des Champions aux Merengues et qui restera dans les livres d’Histoire.
Aujourd’hui, le jeu de tête est un atout indispensable aux joueurs de football. Ramos, Ronaldo, Ballack, Desailly… nombreux sont ceux qui en ont fait leur marque de fabrique. Chaque phase arrêtée se transforme en une véritable occasion de but, lorsque les grands gabarits se projettent pour aller jouer des coudes. Ces moments sont précieux lorsqu’il s’agit de débloquer le compteur but autrement que de par le jeu. Tout le monde garde en mémoire certains buts de la tête, devenus impérissables.
Cependant, est-il judicieux d’assainir des coups de bobines à répétition, jusqu’à en perdre des neurones ? Ils sont nombreux, les scandales médicaux à avoir éclaté aux Etats-Unis après les chocs impressionnants des joueurs de football américain. Pourtant munis d’un casque, certains en ont payé le prix cher. Le prix d’une vie. Alors qu’en est-il dans notre football ? Le danger est-il réel ?
Si la question reste en suspend chez les joueurs professionnelle, elle se pose de plus en plus chez les enfants. Les conséquences sur un cerveau en pleine croissance peuvent s’avérer irréversibles.
Que font les clubs amateurs du jeu de tête chez les enfants ? Rendez-vous au Paris Alésia, en quête de réponses.
Reportage de Souheïl Khairi (Twitter / Instagram)