Dans une interview pour un média brésilien, l’attaquant de Tottenham Richarlison à indiquer vouloir « chercher une aide psychologique, auprès d’un psychologue, pour travailler sur [son] esprit ».
Si de tels propos ont pu émouvoir certains supporters (qui se sont parfois montré dur avec le brésilien), il n’en reste pas moins que la santé mentale chez les footballeurs semble être un sujet délicat.
La parole des joueurs se libère depuis quelques années : Leonardo Balerdi, Edinson Cavani, Denzel Dumfries, Ferran Torres, Richarlison, tous ont confié leurs problèmes à des professionnels.
De plus en plus de clubs professionnels font appel à des psychologues, des préparateurs spécialisés au sein de leurs staffs pour travailler un aspect du jeu qu’on ne voit pas à la télévision ou au stade : le mental.
La santé mentale dans le football : sujet tabou ?
Tout au long de leurs carrières, les joueurs, dont Richarlison, sont soumis à une énorme pression. Dès les catégories jeunes en centre de formation qui ont (régulièrement) les espoirs entiers d’une famille dans une situation financière précaire, la peur de ne pas être conservé ou de ne pas signer de contrat professionnel. Mais aussi durant leur carrière professionnelle avec des transferts aux prix toujours plus hauts qui pèsent sur les athlètes et leurs performances.
Dans une sphère footballistique qui en demande toujours plus aux joueurs. Où des clubs dépensent des centaines de millions d’euros lors des mercatos pour que les plus grands joueurs signent dans leur club, comment s’étonner que certains d’entre eux puissent être mentalement usés par une pression toujours plus forte.
Que les joueurs parlent, s’entourent de professionnels si nécessaire. Puisqu’à l’origine le football est un sport, qui est certes devenu leur métier, mais dans lequel ils doivent pouvoir s’épanouir pour être performant. Richarlison, ou les autres la dimension psychique et mental est souvent mise très au second plan dans le football… cela doit évoluer.
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