Ce mardi, le journal l’Equipe a révélé les différents salaires des équipes de Ligue 1. Un classement dominé sans partage par le PSG. En revanche, les autres clubs se tournent vers une stratégie plus économique basée sur un recrutement et une formation intelligente.
Dans son édition spéciale, le quotidien de sport français a dévoilé l’explosion de la masse salariale globale du championnat de France qui a nettement augmenté depuis la saison 2018/2019, passant de 1,38 milliard d’euros à 1,73 milliard d’euros cette saison. Si le PSG est dans une autre dimension, les résultats et la gestion du club ne sont pour autant si supérieurs que ceux des autres clubs français. Pour garder un bon équilibre économique, les différentes équipes de Ligue 1 utilisent différentes stratégies !
Des arrivées à moindre coût !
La construction d’un effectif compétitif passe aussi par un recrutement réfléchi et ce à petit prix. L’Olympique de Marseille en est le parfait exemple. 2e au classement avec un salaire moyen mensuel brut qui s’élève à 226.000€, le club phocéen semble enfin retrouver une stabilité financière qui lui faisait défaut auparavant. L’OM peut remercier son président Pablo Longoria, qui depuis son arrivée en 2020, a reconstruit totalement l’effectif. Des arrivées en prêt de Guendouzi, Saliba et Harit s’ajoutent les venues, libre de tout contrat, de Bakambu et Kolasinac puis des recrues Gerson (20M€), Luan Peres (4,5M€) ou encore d’Ünder (500K).
L’OGC Nice de Christophe Galtier, 4e au classement avec 130.000€, a aussi effectué un recrutement intelligent avec les prêts de Kluivert, Amavi et Bulka. L’entraîneur français construit ainsi un projet durable tout en garantissant le bon fonctionnement économique du club.
Le grand ménage !
Parmi les autres clubs, certains privilégient une vente importante de leurs joueurs pour garantir leur politique salariale. C’est le cas notamment de Lille, classé 7e avec 95.000€, qui a réduit ses dépenses et vend chaque année ses meilleurs joueurs pour se renouveler. Le LOSC pourrait perdre en fin de saison son attaquant Jonathan David et son milieu Renato Sanches après le départ de Jonathan Ikoné à l’hiver dernier.
Plus au sud, Bordeaux veut retrouver une masse salariale importante en actant les départs des joueurs qui leur coûtent le plus cher. Le président actuel, Gerard Lopez, ancien propriétaire de Lille, veut effectuer la même stratégie que dans sa précédente expérience. 13e avec 45.000€, Bordeaux pourrait vendre son attaquant Hwang et Costil.
Place aux jeunes !
La Ligue des Talents possède de très jeunes joueurs prometteurs. Certains clubs ont décidé de les conserver pour bâtir un projet sur plusieurs années. C’est le cas de Lyon, qui puise dans sa formation pour faire émerger de jeunes joueurs à l’image de Cherki ou encore Caqueret et qui accèdent plus facilement à l’équipe première. Dubois, Dembélé ou encore Toko Ekambi pourraient ne pas être retenus en cas d’offre, de quoi alléger la masse salariale du club (5e avec 120.000€).
Rennes (5e avec 120.000€) suit le même processus que l’OL et veut conserver son ADN à travers sa formation. Le club breton s’appuie cette saison sur Warmed Omari, défenseur central titulaire (21 ans), ou encore ses jeunes joueurs Belocian (17), Tchaouna (18) qui ont connu leurs premiers pas en Ligue 1.
Salaires de la Ligue 1 : à Lyon, un bon coup de masse
L'OL a considérablement réduit sa masse salariale cet hiver en allégeant son effectif.
Le Top 10 des salaires mensuels bruts à l'OL : https://t.co/DJzjDCW2rj pic.twitter.com/Jgt7w60BYv
— L'ÉQUIPE (@lequipe) March 22, 2022