La CAF a sanctionné Adel Amrouche, le sélectionneur de la Tanzanie, d’une suspension de 8 matchs ainsi que d’une amende de 10 000 dollars, pour ses déclarations jugées diffamatoires envers le Maroc. En réaction, la Tanzanie a pris la décision radicale de le licencier en plein milieu de la compétition.
Avant la défaite de son équipe face au Maroc (3-0), Amrouche avait exprimé son opinion devant la télévision algérienne en soutenant que « La Fédération marocaine est une puissance reconnue dans le monde du football africain. Lors du dernier match contre le Maroc, ils ont insisté pour que nous jouions en soirée alors que nous préférions jouer en début d’après-midi. Actuellement, c’est le Maroc qui exerce une influence sur le football africain. Ils ont également le pouvoir de choisir leurs arbitres, tandis que nous restons de simples spectateurs. »
Bien que le coach marocain Walid Regragui ait choisi de ne pas commenter ces déclarations pour maintenir sa concentration à 100 % sur la compétition, cette affirmation a suscité une réaction de la part du président de la Fédération tanzanienne de football, Wallace Karia, qui a rapidement désavoué son entraîneur en déclarant : « Nous ne soutenons pas les propos de notre entraîneur-chef Adel Amrouche. Nous respectons le Maroc pour son engagement acharné dans le développement du football et nous prendrons les mesures nécessaires face à cette déclaration imprudente et provocatrice de l’entraîneur. »
La Fédération tanzanienne a fait savoir qu’Adel Amrouche a été démi de ses fonctions avant même la fin de la compétition. Il sera remplacé par Hemed Morocco. La Tanzanie devra faire face à la Zambie le dimanche 21 janvier à 18 heures lors de son deuxième match du groupe F, actuellement mené par le Maroc.
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