Tottenham accueille Arsenal ce dimanche à 17h30 pour le compte de la 11ème journée de Premier League. L’occasion pour nous de revenir sur la rivalité historique entre les deux clubs et de présenter le match à venir.
Les origines de la rivalité
Le premier match entre les deux clubs a eu lieu le 11 novembre 1887. Toutefois, ce n’est qu’en 1913 que la rivalité va commencer. En effet le club d’Arsenal, qui était initialement installé dans la ville de Woolwich (ville en banlieue de Londres à l’Est), déménage et décide de s’installer dans le quartier de Highbury dans le nord de Londres, à proximité de l’ancien stade de Tottenham, le White Hart Lane.
Après la Première Guerre Mondiale, la rivalité entre Gunners et Spurs fut amplifiée au moment de la refonte du championnat de première division. La Football League First Division (actuellement la Premier League) passait de 20 à 22 clubs en 1919. Ne disposant pas d’un règlement précis sur ce point, la fédération a eu recours à un vote afin d’attribuer les places restantes en première division. Le président d’Arsenal de l’époque, Henry Norris, réussit à rassembler une majorité de votants afin de promouvoir son club, qui s’était pourtant classé à la 5e place du championnat de seconde division. Il fut alors accusé d’avoir versé des dessous de table, mais rien n’a jamais été prouvé. Vingtième de première division, Tottenham avait réclamé son maintien dans l’élite, mais les Gunners les remplacèrent finalement, à la faveur du vote. La saison suivante, les Spurs remontent dans l’élite et la rivalité entre les deux clubs ne fait alors que s’accroitre.
Focus sur le match à venir
Actuellement, Tottenham réalise un très bon début de saison avec 21 points en seulement 10 matchs, tandis qu’Arsenal ne compte que 13 points en 10 matchs. Alors forcément, les hommes de José Mourinho font office de favoris aujourd’hui, d’autant plus qu’ils jouent à domicile ce dimanche. Les Spurs pourront compter sur des joueurs très en forme comme Ndombele, Son ou encore l’inévitable Kane pour venir à bout de leurs ennemis jurés : les Gunners.
Cependant, un derby n’est beau que s’il y a deux équipes de grandes qualités. Enchainant très bon et très mauvais, Mikel Arteta et ses joueurs ne sont pas dans une forme étincelante mais une victoire face à l’ennemi juré lancerait parfaitement la saison des Gunners et donnerait aux supporters une réelle raison de croire en leur entraineur.
Vous l’aurez donc compris, au-delà de l’aspect comptable c’est surtout l’aspect psychologique en cas de victoire qui est important. Un Derby ça ne se joue pas, ça se gagne et les deux équipes comptent bien tout faire pour y parvenir.