Zinédine Zidane, l’homme qui a fait se lever tout un peuple en finale de coupe du monde 1998. Sa légende, il l’a écrite lui-même. Il a laissé sa marque dans tous les clubs où il est passé. Portrait d’un footballeur et d’un homme d’exception.

Né le 23 juin 1972, sous le soleil de Marseille, Zinédine Zidane grandit au sein d’une grande famille soudée. Il marche à peine qu’il a déjà un ballon dans les pieds. Le petit est né pour ça. L’AS Cannes le repère à l’âge de 15 ans, de là, il débutera sa carrière en professionnel en 1989. Le club cannois fini par descendre en deuxième, c’est à ce moment-là que Zizou décide de signer chez les Girondins de Bordeaux. À partir de ce moment-là, la machine est lancée.
Le jeune ambitieux
Tout s’enchaîne, il performe et tape dans l’oeil du sélectionneur de l’Équipe de France : Aimé Jacquet. Il entre en cours de match face à la République Tchèque, en août 1994. Alors que la France est menée 2-0, il suffira de 30 minutes pour que le génie Zidane renverse la tendance.

Il met un sublime doublé, ce qui permet à la France d’accrocher le nul. Sa légende en Équipe de France commence à s’écrire.
En 1996, Bordeaux dispute la finale de la Coupe de l’UEFA, face au Bayern Munich. Une première pour le français. Les Girondins ne parviennent pas à briller. Pourtant, malgré la victoire du Bayern, il y’a bien quelqu’un qui réussi à sortir du lot : Zidane. Il impressionne et commence à faire parler l’Europe.
Sa nouvelle destination est toute trouvée. Il s’envole pour la Juventus Turin, sa nouvelle maison. De nouveaux défis, une nouvelle conquête, Zidane veut agrandir son palmarès. Ce qu’il fera, brillamment. Il remporte une Supercoupe d’emblée ainsi que deux championnats. Efficace. Mais le français veut voir plus grand et plus loin. Surtout qu’il vient d’ajouter un nouveau titre à son palmarès : la Coupe du Monde.

Cette Coupe du Monde n’est pas le seul trophée qu’il remporte avec les Bleus. Deux ans après cette première étoile, l’Équipe de France réussit l’exploit de gagner l’Euro, face à l’Italie.
Il lui reste donc un seul et unique trophée : la Ligue des Champions. La tant convoitée coupe aux grandes oreilles qui lui a échappé à deux reprises.
L’insatisfait
Il quitte les italiens et dépose ses valises en Espagne. Le Real Madrid lui ouvre ses portes.

Un choix qui lui profite très rapidement. À peine arrivé, Zidane remporte enfin le trophée tant attendu : la Ligue des Champions. La vitrine est complète.
Après avoir décidé, en 2004, de raccrocher les crampons en Équipe de France, Zidane veut tenter à nouveau une nouvelle Coupe du Monde. Celle qui ferait que sa carrière se terminerait en beauté. C’était tout proche. La France atteint la finale. Face à l’Italie, encore une fois. Il y’a comme un esprit de revanche. La France s’incline aux tirs aux buts.
Mais avant d’en arriver là, durant les prolongations, l’inexplicable s’est produit.

Alors que les français et les italiens tentaient tout pour gagner cette finale, une altercation entre Zidane et Materrazzi éclate. Personne ne saura jamais ni comment ni pourquoi. Zidane se retourne et perd son sang-froid. Il donne son fameux « coupe de boule ».
Un geste qui reste, malheureusement, très célèbre. Avec une défaite en finale et un carton rouge, Zizou sort par la petite porte de l’Équipe de France, malgré son empreinte.