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SCO Angers : comment réussit-il à se pérenniser en Ligue 1 ?

Par Flavien Dublineau21 mars 2021 France
angers
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Comme chaque saison depuis la remontée du club en Ligue 1 (2015-2016), le SCO a du mal lors du début de l’année civile. Avec seulement 10 points pris en championnat depuis le début de l’année 2021 (au soir de la 29ème journée), il serait compliqué de dire que le club angevin impressionne actuellement.

Certains parleraient même de rythme de relégable ; il serait difficile de leur donner tort. Toutefois, avec ses 39 points au compteur, il semble peu probable que le club du Maine-et-Loire retourne dans l’antichambre de l’élite à la fin du championnat 2020-2021, confirmant ainsi son statut de « bon club de Ligue 1 ».

Que vaut le SCO d’Angers ?

Le SCO n’est pas un club taillé pour viser le podium, ni même une place européenne, mais tend à accrocher de plus en plus régulièrement le top 10. Depuis sa remontée dans l’élite du football français lors de la saison 2015-2016, après 21 ans d’attente, celui-ci n’a jamais véritablement été inquiété par une éventuelle descente. 9ème lors de la saison 2015-2016 (avec une surprenante 3ème place au soir de la 19ème journée), 14ème lors des deux exercices suivants, 13ème en 2018-2019, 11ème lors de l’interruption du championnat en 2020 suite à la crise sanitaire et 10ème à neuf journées du terme de la saison 2020-2021, le club angevin ne filtre que rarement avec la zone rouge et a accompli, au travers de ces différentes saisons, une chose que de nombreux promus n’ont pas réussi à faire : se pérenniser en Ligue 1.

Romain Thomas, vice-capitaine du SCO, célébrant son but face au rival nantais lors de la 16ème journée de la saison 2020-2021 (1-1)

Il est d’ailleurs assez intéressant de constater que, lors des pronostics auxquels se livrent journalistes, chroniqueurs et médias pour tenter de deviner quelles équipes seront reléguées en fin de saison, le nom du SCO n’est presque plus cité. Désormais, Angers fait partie des meubles de la Ligue 1 et, même si ce n’est pas un club faisant véritablement peur comme le PSG, Monaco, Lyon ou Lille, les blancs et noirs sont régulièrement capables de gros coups en championnat, comme la récente victoire sur le terrain du leader lillois (1-2, seule défaite à domicile pour les Dogues en championnat de la saison jusqu’à maintenant) ou encore la victoire chère à tous les supporters du SCO lors du dernier match de l’OL à Gerland en championnat avant sa migration vers le Groupama Stadium (0-2). Angers fait également régulièrement de bons parcours en coupe de France, avec notamment une finale de Coupe de France en 2017, perdue au bout du temps additionnel face au PSG sur un but contre son camp d’Issa Cissokho (0-1).

De tels résultats pour un petit club comme le SCO pourraient s’expliquer par un certain budget, excuse régulièrement utilisée par les « gros » du championnat pour expliquer la domination outrageuse du Paris-Saint-Germain sur la scène nationale. Néanmoins, il n’en est rien : avec un budget prévisionnel de 45 millions d’euros pour l’exercice actuel, soit 20 millions de plus que lors de sa promotion en Ligue 1, le SCO a l’un des budgets les plus faibles du championnat. Cette question du budget ne permettant donc pas d’expliquer la pérennité du club en Ligue 1, quels sont alors les autres facteurs le permettant ? Cela résulte de trois points essentiels.

Une préparation de longue date pour un retour et une stabilisation en Ligue 1

Il est impossible de dire qu’un club arrive par hasard en Ligue 1 : l’accès à l’élite résulte forcément d’une solide saison en Ligue 2. Cependant, un club peut tout à fait sortir une saison exceptionnelle en Ligue 2 ou obtenir son sésame via les barrages et, à l’inverse, une longue présence en Ligue 2 ne suffit pas pour être sûr d’avoir les armes pour viser, à terme, un maintien régulier en Ligue 1. Un accès à l’élite sans y être véritablement préparé va certes permettre au club d’évoluer au plus haut niveau, mais le risque de prendre l’ascenseur et de retourner 38 matchs plus tard en deuxième division est important. Le SCO, lui, a su se montrer patient avant de gouter à nouveau aux joies de l’élite : frôlant la disparition à la fin des années 90, se spécialisant dans l’ascenseur entre le National et la Ligue 2 au début des années 2000, le club angevin a fini accrocher définitivement l’antichambre de l’élite lors de la saison 2006-2007 et ne plus redescendre.

Guy Ngosso, auteur du premier but angevin lors du match Angers – Nîmes (3-0), emmenant son équipe vers la Ligue 1 après 21 ans d’absence.

Le club angevin s’est rapidement acclimaté à ce nouveau championnat, terminant régulièrement dans la première partie de tableau et ratant souvent la montée de peu (5ème en 2010 et 2013, 6ème en 2011, 7ème en 2009), notamment en raison de défaillances dans le sprint final. Cependant, alors que d’autres clubs se seraient effondrés après tant d’échecs si près du but, le SCO a su apprendre de ses erreurs lors de la saison 2014-2015 : après s’être installé sur le podium lors de la 26ème journée, Angers n’a plus lâché le top 3 et a validé sa montée lors de l’ultime journée grâce à un succès contre Nîmes (3-0). Le temps passé en deuxième division, championnat très homogène, à permis au SCO d’acquérir l’expérience nécessaire pour pouvoir se pérenniser sur le long terme en Ligue 1 et affronter les périodes difficiles. Les différentes saisons postérieures à la remontée du SCO dans l’élite ont donné raison au club angevin : ce dernier n’a en effet jamais véritablement été inquiété dans la lutte pour le maintien, alors que de nombreux autres anciens pensionnaires de Ligue 2 sont redescendus immédiatement ou quasi immédiatement suite à leur montée (Troyes, Amiens, le GFC Ajaccio ou encore l’AS Nancy Lorraine). Cette expérience du deuxième échelon du football national, frustrante, douloureuse, mais nécessaire, a également offert la possibilité au club angevin de découvrir certaines pépites, ayant grandement contribué à la pérennisation du club angevin en Ligue 1.

Des mercatos malins et stratégiques

Le SCO n’est pas un club fortuné. De ce fait, lors de la remontée en Ligue 1, le SCO ne pouvait pas se permettre de grosses dépenses et a dû se résoudre à recruter malin. Plutôt que de se lancer dans un recrutement pharaonique qui n’offrait aucune garantie et qui aurait pu mettre en péril l’équilibre financier et économique du club, le SCO s’est tourné vers des joueurs d’expérience en fin de contrat, des joueurs de Ligue 2 et de National souhaitant relever un nouveau défi dans un club venant d’accéder à la Ligue 1, ou encore des joueurs revanchards souhaitant rattraper le temps perdu. Les dirigeants du club angevin n’ont d’ailleurs jamais caché le fait que certains joueurs rejoignaient le club dans l’optique que celui-ci leur serve de tremplin. En outre, les dirigeants avaient également tenu à dépenser le moins possible en indemnités de transfert. Mission parfaitement réussie, avec un mercato 2015-2016 à 0€.

Cet équilibre entre expérience, jeunesse et motivation a porté ses fruits, le SCO ayant terminé sa première saison en Ligue 1 depuis 1993-1994 à la 9ème place, classement presque inespéré pour les supporters et observateurs. De nombreux joueurs recrutés lors de cette intersaison ont marqué l’histoire récente du SCO en Ligue 1, comme le capitaine actuel Ismaël Traoré, Billy Ketkeophomphone, Pierrick Capelle, Cheick Ndoye, ou encore Romain Saïss. Rebelote en 2016, avec les arrivées notables de Baptiste Santamaria, Flavien Tait, Karl Toko-Ekambi et le retour de prêt de la pépite du centre formation angevin, Nicolas Pepe : encore une fois, 0€ dépensé. Les saisons suivantes ont vu Angers commencer à dépenser sur le marché des transferts, avec les arrivées notables d’Angelo Fulgini ou Enzo Crivelli, sans pour autant cesser d’attirer des joueurs revanchards ou de dénicher des pépites sans payer d’indemnité de transferts, comme Jeff-Reine Adélaïde, Stéphane Bahoken, Rachid Alioui, Mathias Pereira Lage ou encore Sofiane Boufal, formé au club et de retour à la maison lors du dernier mercato estival. Faisant désormais figure de club stable en Ligue 1, le club attire désormais plus et les dirigeants ont commencé à mettre un peu plus la main à la poche, mais toujours de façon intelligente, comme en atteste le transfert lors de la dernière intersaison du gardien très courtisé Paul Bernardoni.

Paul Bernardoni, recrue la plus chère de l’histoire du SCO (7,5 millions d’euros).

En outre, le club du Maine-et-Loire a réussi à faire fructifier ses comptes : les joueurs s’étant révélés au SCO ou ayant pu effectivement se servir de leur passage au club comme d’un tremplin vers des clubs plus compétitifs sont nombreux et souvent convoités. 25 millions pour Reine-Adelaïde, 18 millions pour Toko Ekambi, 10 millions d’euros pour Pepe, la même somme pour Santamaria… le SCO sait vendre et le fait bien. Il apprend également de ses erreurs, comme en atteste le cas d’Enzo Crivelli, acheté 4 millions d’euros en 2017 (transfert le plus cher de l’histoire du club à l’époque), puis prêté dès la saison suivante à Caen suite à son échec dans le Maine-et-Loire avant d’être revendu définitivement à ce dernier pour 3 millions d’euros. Le SCO à toujours eu, depuis sa remontée en Ligue 1, un bilan comptable positif concernant le mercato, ce qui lui a permis d’investir plus dans les transferts avec le temps, mais également de financer les rénovations de son centre d’entrainement et de son stade, toujours dans l’objectif de se maintenir le plus longtemps possible en Ligue 1. Chaque année, le club réussit à valoriser ses joueurs et les vendre à très bon prix, pendant qu’il maintient sa ligne de conduite concernant les achats : des joueurs libres, en fin de contrat ou à fort potentiel. Cette stabilité en Ligue 1, malgré une équipe dépouillée à chaque intersaison, est une véritable réussite, cette dernière pouvant être mise au crédit de l’historique triptyque Stéphane Moulin – Saïd Chabane – Olivier Pickeu.

Un triptyque coach – président – directeur sportif historiquement soudé

Certes, la relation quasi fusionnelle entre les trois principaux membres du staff angevin n’est plus. Olivier Pickeu a été licencié en 2020 pour « fautes graves caractérisées et répétées » par Saïd Chabane, président et propriétaire du club, licenciement que l’intéressé à d’ailleurs contesté aux Prud’hommes. Saïd Chabane, quant à lui, a été mis en examen pour « agressions sexuelles aggravées » suite au dépôt de plusieurs plaintes à son encontre et est actuellement en procès, attaqué par son prédécesseur au poste de président du club, Willy Bernard, ce dernier arguant ne pas avoir reçu la totalité du montant de la vente du club, en 2011. Stéphane Moulin, quant à lui, a pris ses distances avec ces deux hommes. Cependant, sans cette relation fusionnelle entre les trois hommes de 2011 à 2020, le club n’aurait surement pas réussi à se maintenir et à devenir une équipe incontournable du championnat de France.

Les 3 hommes forts du SCO entre 2011 et 2020, Saïd Chabane, Stéphane Moulin et Olivier Pickeu.

C’est en 2011 que l’histoire débute véritablement entre les trois hommes. Pickeu occupe le poste de directeur sportif angevin depuis 2006, Moulin est alors le coach de l’équipe B et s’apprête à prendre la succession de Jean-Louis Garcia à la tête de l’équipe première, tandis que Chabane arrive en tant qu’actionnaire du club avant de le racheter la même année. En 2011, le projet est clair : faire remonter le club en Ligue 1, mais sans se précipiter. En outre, un accord tacite est conclu entre les 3 hommes : le président s’occupe de la gestion du club, le directeur sportif s’occupe, grâce à son réseau important, du recrutement, tandis que l’entraineur s’occupe de l’équipe. Une confiance mutuelle s’installe au sein de ce trio et le rôle de chacun est bien défini, aucun des trois ne marchant sur les platebandes d’un autre. Une fois la remontée en Ligue 1 acquise, la formule est restée la même : chacun son domaine, chacun ses compétences, chacun son poste. Cette démarcation claire des attributions de chacun a permis au club de grandir petit à petit et d’avancer sainement malgré des périodes parfois difficiles.

La période sportive la plus difficile pour le club angevin a été sans nul doute la mi-saison 2016-2017. Entre la 18ème et la 24ème journée, le SCO se retrouve dans les profondeurs du classement. Dans la zone rouge, l’équipe enchaîne les défaites et les joueurs n’y sont plus. Angers semble avoir perdu sa formule magique et les observateurs ne donnent pas cher de sa peau. Certaines voix demandent la démission de Moulin, qui n’aurait plus le leadership pour sauver ses troupes. Chabane et Pickeu ne voient pas les choses de la même façon et vont prendre tous les observateurs de court : alors que la démission ou le licenciement de Moulin est attendu, Chabane, en accord avec Pickeu, décide de prolonger le coach angevin. Cette prolongation, que personne n’avait vu venir, a réaffirmé que Moulin était le véritable chef de l’équipe et qu’il était hors de question de se séparer de lui, renvoyant ainsi les joueurs face à leurs responsabilités. Le message était donc le suivant : le coach restera et si vous, les joueurs, ne voulez pas changer la donne, libre à vous de partir. Cette prolongation a permis de remettre les idées en place au sein du groupe et de repartir sur des bonnes bases, le SCO finissant finalement la saison à une correcte 12ème place. Aujourd’hui, si Pickeu n’est plus au club et que Chabane s’est mis en retrait en raison de ses démêlés judiciaires, Stéphane Moulin reste la véritable âme du club et ce n’est pas un hasard qu’il soit aujourd’hui l’entraineur encore en poste à la plus longue longévité parmi les cinq grands championnats.

Stéphane Moulin est l’entraineur encore en poste à la plus longue longévité dans les cinq grands championnats.

Dans un premier temps, le SCO, avec la disparition de ce fameux triptyque Moulin – Chabane – Pickeu, a perdu une grande partie de ce qui a fait sa stabilité, d’autant que Pickeu et Moulin ont gardés de forts liens et que Moulin, selon certaines rumeurs, aurait été affecté par le départ de Pickeu. Désormais président du Stade Malherbe de Caen, Olivier Pickeu ne serait pas contre une arrivée de Stéphane Moulin sur le banc normand, ce qui pourrait faire sortir le coach angevin de sa zone de confort et lui offrir un nouveau challenge. Cette hypothèse, bien que Moulin soit très attaché au SCO (dont il a été joueur entre 1984 et 1990, entraineur de l’équipe B entre 2005 et 2011 avant de prendre les rênes de l’équipe première), n’est pas à exclure, d’autant que le club a connu des réorganisations au sein de son organigramme (arrivée puis départ en 2020 de Fabrice Favetto-Bon en tant que président délégué, remplacé par Philippe Caillot ; arrivée de Sébastien Larcier au poste de directeur sportif en 2020). Sans aller jusqu’à affirmer qu’un abandon du navire angevin de la part de son historique capitaine conduira inexorablement le SCO à sa perte, il ne fait toutefois nul doute qu’un éventuel départ de Stéphane Moulin aura de lourdes conséquences sur le futur du club.

Cependant, il faut mettre ces différents problèmes en parallèle avec la situation sportive d’années en années du club. Passé du statut de bonne équipe de Ligue 2 mais trop tendre pour accéder à la Ligue 1 à celui de club visant la première moitié de tableau de l’élite en quelques années, il ne fait nul doute que Saïd Chabane et les dirigeants angevins souhaitent désormais viser plus haut et d’atteindre, pourquoi pas, l’Europe dans quelques années. Cela confirmerait ainsi la saine évolution sportive d’un club ayant progressé à son rythme, sans brûler les étapes et cela serait une belle récompense pour un club ayant réussi, malgré des moyens limités, à se pérenniser en Ligue 1.

Le SCO en coupe d’Europe, dans un stade rénové, à l’horizon 2025 pour fêter les 10 ans de la remontée dans l’élite du football français ? Il ne fait guère de doute que les supporters angevins en rêvent, mais seul l’avenir le dira.

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Flavien Dublineau

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