En tête de la Premier League avec 6 victoires en 7 journées, Arsenal réalise un début de saison quasi parfait. Hormis un accroc à Old Trafford (1-3), les hommes d’Arteta se montrent pour l’instant capables de monter le curseur après un exercice 2022 prometteur, mais terminé au pied du top 4 et donc de la Champions League. Explications.
Premier point et non des moindres : Le recrutement. Déjà bien entamé la saison passée (White, Ramsdale, Tomisayu, Lokonga, Odegaard, Tavares), il s’est vu appliquer une deuxième couche avec le retour de Saliba, l’arrivée de Marquinhos, Fabio Vieira et Zinchenko, mais surtout de Gabriel Jesus.
Longtemps orphelin d’un buteur avec le départ d’Aubameyang et les limites de Lacazette, Arsenal tient enfin sa star, capable non seulement de marquer, mais également de combiner et de tenir le ballon. Un attaquant moderne en somme, indispensable pour franchir un palier. Les débuts du Brésilien donnent en tous les cas raison à la direction des Gunners, et ce dernier n’est pas étranger à la forme actuelle de son équipe. Si l’on y ajoute la forme étincelante de Saliba, la montée en puissance de Vieira et l’expérience de Zinchenko, on comprend qu’Arsenal puisse être là où il est.
Par ailleurs, la jeune garde sur laquelle pesaient tant de responsabilités la saison passée semble avoir pris en maturité. On pense notamment à Martinelli, dont les progrès sautent aux yeux. Saka lui semble un peu plus marquer le pas du point de vue statistique, mais demeure indispensable, de même que Martin Odegaard.
Enfin, mention doit être faite de la saison de Granit Xhaka. Toujours très clivant depuis son arrivée en 2016, le Suisse rayonne aux côtés de Thomas Partey dans une position plus avancée. Une corde de plus à l’arc d’Arteta et ses hommes.
Seule ombre au tableau pour cette joyeuse bande : la profondeur d’effectif. Au milieu plus précisément. Affaiblis par la longue blessure d’Elneny, les Gunners ont tout fait pour ajouter un élément avant la fin du mercato. En vain. Partey, Xhaka et Lokonga se retrouvent ainsi à tenir la maison au moins jusqu’en Janvier. Avec la coupe d’Europe et le mondial en perspective, difficile de dire dans quel était seront les troupes d’ici à la fin de l’année. Une problématique qui avait déjà coûté cher à Arsenal la saison dernière, manquant ainsi le top 4 du fait de multiples blessures.
Alors certes la saison est encore longue. Certes, les poursuivants talonnent les Gunners. Certes l’effectif semble encore léger sur certains postes. Mais l’on ne peut s’empêcher de constater que Mikel Arteta redonne petit à petit à la planète football des raisons de croire en une résurrection que l’on attendait plus.
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