L’Europe n’a que son nom à la bouche depuis deux ans. Auteur de 31 buts en 30 matchs cette saison toutes compétitions confondues, l’attaquant Norvégien du Borussia Dortmund Erling Braut Haaland est encore parti sur des bases stratosphériques. Sa clause libératoire fixée à 75 millions d’euros en 2022 affole déjà les cadors Européens, assurés pour la prochaine décennie et même au-delà avec un joueur de ce niveau à la pointe de leur attaque.
Il faut dire que le jeune homme né à Leeds au Royaume Uni fait figure d’ovni à même pas 21 ans. Une première touche efficace, une pointe de vitesse remarquable pour un joueur de son gabarit, une frappe du gauche surpuissante, et une régularité terrifiante. Le Norvégien semble sans faille tant son arsenal est déjà complet. On serait bien en peine de trouver une faiblesse ou axe d’amélioration quelconque chez l’ancien joueur de Molde. Et les légendes du football et du poste ne s’y trompent pas, à l’image d’un certain Thierry Henry :
« Il ne se soucie de rien d’autre que du but. Là où les autres joueurs iront sur l’aile, lui veut rester dans l’axe.. Il sait qu’au niveau de sa finition, il est mortel, il est tellement puissant. La façon dont il termine ses actions, c’est du délire ! Il croit tellement en lui, j’aime ça. Il y a un peu d’arrogance chez lui, si je peux utiliser ce mot. Il regarde les gens et se dit : ‘Je vais marquer’. Il ne veut pas faire autre chose que marquer des buts, c’est son état d’esprit ».
Haaland : sans failles ou presque
Que manque-t-il donc au grand Erling pour entrer définitivement dans la cour des plus grands ? D’aucuns affirmeraient qu’il y figure déjà. D’autres feraient remarquer qu’aligner des performances de ce type relève d’une toute autre paire de manches lorsque l’on porte le maillot d’un grand d’Europe. Le prix du transfert, l’obligation de performer à chaque match, une saison jugée sur quelques rencontres du mois de mars/avril, la concurrence, l’impératif de composer avec d’autres stars…
Autant de facteurs qui influent sur la performance d’un joueur. Pour l’heure, Haaland est couvé dans un club habitué à faire éclore de jeunes pépites, et où on ne lui en voudra pas de terminer deuxième du championnat ou de ne pas passer les quarts de finale de Ligue des Champions. Le maillot du Real Madrid ou de Manchester City serait sans nul doute plus lourd à porter.
Si Haaland devra composer avec la concurrence interne, la concurrence externe ne sera pas en reste, notamment avec le Parisien Mbappé, qu’on a de cesse de mentionner à chacune de ses performances. Une volonté médiatique de reproduire la fameuse rivalité Messi-Ronaldo sans doute, pour un football qui se retrouvera bientôt orphelin de ses deux locomotives. Une concurrence pouvant booster, ou inhiber selon le caractère de chacun.
Le quart de finale de Ligue des Champions se profilant face à Manchester City (pour lequel son père a joué en professionnel) est en tous les cas une bien belle occasion pour le Cyborg de frapper un grand coup face à sa, peut-être, future formation. Un de plus.
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