Mercredi soir, Joffrey Cuffaut et son équipe affrontent le FC Rouen en quarts de finale de la Coupe de France. Le capitaine de Valenciennes évoque les bienfaits de cette compétition, en parallèle d’une saison difficile en championnat.
BeFoot : Vous allez affronter le FC Rouen en quart de finale. Est-ce un tirage favorable ?
Joffrey Cuffaut : Au vu des prestations précédentes contre Toulouse et Monaco, et même en National 1, non ! Ce ne sera pas un match évident, c’est une équipe cohérente, avec de bonnes individualités. On joue dans un stade historique (Stade Robert Diochon, NDLR), avec une belle ferveur, donc un bon match à jouer. La ferveur de la Coupe de France, c’est quelque chose d’unique. Nous avons la chance de jouer pas très loin de Valenciennes, on pourra probablement compter sur beaucoup de nos supporters.
Qu’avez vous retenu de la victoire face a St-Priest en huitièmes de finale ?
C’était loin d’être facile, nous sommes tombés sur une belle équipe de National 3, qui nous a posé des problèmes. Nous avons su trouver les ressources pour l’emporter en restant très sérieux. La Coupe de France c’est un niveau à part, peu importe le championnat dans lequel l’adversaire évolue. Durant ma carrière j’ai eu la chance de jouer contre des équipes d’un niveau inférieur, et c’était quand même très engagé.
C’est la deuxièmes fois de son histoire que Valenciennes atteint les quarts de finale de Coupe de France. Est-ce un objectif que vous vous êtes fixé en début de saison ?
Au début de la saison, ce n’était pas une priorité. C’était déjà très compliqué en championnat. Ça nous a permis de prendre de bonnes bouffées d’oxygène. C’est une année de transition, et inverser la spirale négative n’est pas évident, même si en Coupe de France nous réalisons un beau parcours.
Quel est votre état d’esprit, en tant que capitaine, dans une période où l’équipe est sous pression en championnat mais brille en Coupe ?
Que cela soit la coupe, ou le championnat, il ne faut pas lâcher ! Nous devons tout mettre en œuvre pour gagner. Dernièrement nous avons fait un mauvais match contre Rodez, mais trois jours après on nous offre la possibilité de se racheter. C’est la chance que nous offre la Coupe de France.
L’équipe peut-elle profiter de ce parcours en Coupe de France pour se relancer en championnat ?
Il faut bien dissocier les deux compétitions. Un match de Coupe de France c’est différent, le résultat apparaît directement à la fin du match, tandis que le championnat, c’est dix mois de compétition. L’avantage de jouer les deux compétitions, c’est que ça nous permet de switcher avec la situation difficile que l’on vit en championnat.
Depuis la nomination d’Ahmed Kantari vous avez retrouvé une place de titulaire et le brassard de capitaine. Quelles relations entretenez-vous avec lui ?
Forcément j’étais content de revenir dans l’équipe, et content de retrouver un rôle important. C’était six mois très difficiles pour moi. Avec le coach Ahmed Kantari, on a joué ensemble à Valenciennes lors de la saison 2018-2019. On se connaît par cœur. Je connais ses attentes et sa vision du jeu, et réciproquement pour lui. Nous partageons les mêmes valeurs et c’est plaisant.
Vous êtes sous contrat jusqu’à la fin de la saison avec le VAFC. Est-ce que vous comptez faire durer le plaisir encore un peu ?
Je ne me projette plus trop à cet âge là (rires). Ça peut paraître bateau, mais je prends les matchs les uns après les autres, la suite on verra. Avec Valenciennes, on vit une saison suffisamment compliquée, donc par respect pour les gens qui nous suivent on va tout donner jusqu’à la fin de la saison, et on discutera de tout ça après.
Une victoire en finale de la Coupe de France pourrait vous faire changer d’avis ?
Non du tout (rires). Chaque chose en son temps. Avant d’en arriver là, il reste beaucoup de belles équipes et on va se focaliser sur Rouen avec beaucoup de sérieux. Mais ça ne changerait rien à mon avenir !
Propos recueillis par Nathan Heuillet
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