L’Olympique de Marseille a hérité d’un groupe abordable pour son retour en Ligue des Champions. L’objectif des Marseillais, la qualification pour les huitièmes de finale, est abordable. Mais il faudra faire preuve de sérieux.
Sept ans après, l’OM va retrouver la Ligue des Champions. Dans le groupe C et aux côtés de Manchester City, de Porto et de l’Olympiakos, l’Olympique de Marseille essaiera d’obtenir son billet pour les huitièmes de finale. Pour cela, les joueurs d’André Villas-Boas devront engranger de nombreux points en six rencontres.
« On a des grosses aspirations, on veut bien faire, les joueurs sont extrêmement motivés », confiait l’entraîneur marseillais après le tirage au sort des groupes. « C’est un grand plaisir d’être en Ligue des Champions avec des clubs de ce niveau (…). C’est un groupe où on peut rivaliser. On a très envie de démarrer ».
Ce qui est sûr, c’est que face à des adversaires d’un tel niveau, Marseille ne pourra pas se permettre de trembler et devra à tout prix éviter le faux pas.
Résister et essayer face à City
Hormis avec une « masterclass » collective, ne nous faisons pas d’illusions, il sera très difficile pour les Olympiens de prendre des points face au Manchester City de Pep Guardiola. Le club anglais était présent dans le chapeau 2 avant le tirage mais se révèle au final comme favori à la première place du groupe C.
Opposé à la vitesse de Raheem Sterling, à la technique de Riyad Mahrez et à un Kévin De Bryune qui s’impose désormais comme l’un des meilleurs joueurs du monde, les pensionnaires de Ligue 1 devront rester solides défensivement pour ne pas prendre de but.
On peut d’ailleurs penser que Villas-Boas instaurera un jeu en bloc pas, suivi par de rapides contre-attaques pour tenter de concrétiser quelques rares occasions, comme il l’avait fait face au PSG en septembre dernier.
« Les contres-attaques ? C’est une chose qu’on aura besoin en Ligue des Champions car on sera face à des équipes expérimentées. Contre City par exemple, on n’aura pas le ballon », assumait AVB en conférence de presse.
Se lâcher contre Porto
Le champion du Portugal est directement concurrent à l’OM pour la seconde place. Une opposition affective pour l’entraîneur marseillais qui retrouvera le club qu’il a coaché en 2010.
« Ça va être dur pour moi de retourner dans ma cité et dans mon club de cœur », confiait le Portugais.
Mais pendant ces deux matches, il ne faudra pas faire parler ses souvenirs. Le niveau entre Marseille et le FC Porto se ressemble plus ou moins. Dimitri Payet, Florian Thauvin, Dario Benedetto ou encore Morgan Sanson devront néanmoins hausser leur niveau de jeu pour parvenir à prendre des points face à cet adversaire.
En effet, en ce début de saison, l’Olympique de Marseille s’est montré très faible, notamment sur le plan offensif, et ce, même face à des adversaires jugés inférieurs. Les joueurs, titulaires et remplaçants, auront la nécessité de se montrer morts de faim pour espérer venir à bout des Portugais.
Et comme si cela ne suffisait pas. Le contexte sanitaire n’aidera pas les Marseillais. Avec très peu de supporters dans les stades (voire potentiellement aucun), l’OM devra rendre hommage à tous les fans qui suivront ces rencontres depuis leur salon.
Dominer l’Olympiakos
Sur le papier, c’est l’équipe la moins forte et celle qui a le plus bataillé pour se qualifier. En effet, l’Olympiakos de Mathieu Valbuena a joué les barrages avant d’accéder à ce stade de la compétition. Mais l’OM ne devra tout de même pas sous-estimer son adversaire, dernier champion de Grèce.
Mais les Marseillais veulent sortir de ce groupe et devront alors prendre le plus de points possibles face au club du Pirée. Idéalement, les Marseillais devront réussir un « perfect » face à l’Olympiakos et prendre six points sur six possibles.
Ce ne sera pas simple pour l’Olympique de Marseille. Mais tout est jouable. La qualification est accessible pour les joueurs d’André Villas, à condition que ces derniers haussent leur niveau de jeu et restent sérieux tout au long de cette phase de groupe.