Après six victoires consécutives, la série de l’Olympique de Marseille a pris fin ce samedi après midi à Metz (1-1).
Une première période totalement ratée
Au coup d’envoi, il y avait peu de surprises dans les deux onze de départ. Suspendu dans une semaine pour la réception de Nîmes, Kevin Strootman était cet après-midi aligné au milieu de terrain aux côtés des deux hommes du moment du côté olympien, Morgan Sanson et Valentin Rongier. Duje Caleta-Car, qui venait d’enchaîner dix titularisations consécutives, faisait les frais de la titularisation du néerlandais, laissant sa place en défense à Kamara et Alvaro.
Auteurs d’un très bon début de match, les messins se procuraient rapidement une belle occasion par l’intermédiaire de Diallo (10′). Fort heureusement pour l’OM, Steve Mandanda veillait. Le gardien français, qui a fait son retour avec les Bleus en octobre dernier, allait pourtant connaitre une fin de match prématuré. A la 25ème minute de jeu, un bon presisng des messins obligeait Payet à balancer un long ballon en retrait vers son gardien. En difficulté, Mandanda manquait son contrôle et évitait in extremis le pénalty devant Opa Nguette. Le gardien se blessait malheureusement lors du contact et devait céder sa place à Yohann Pelé.
Dix minutes plus tard, l’OM se procurait enfin sa première occasion. Suite à un beau mouvement côté gauche, Dimitri Payet délivrait une merveille de centre du gauche pour Sanson, seul au second poteau. La volée de l’ancien montpellierain était cependant trop écrasée pour inquiéter Oukidja. Et comme souvent dans ce genre de match où le favori a du mal à se mettre en route et ne se montre pas réaliste devant, c’est l’adversaire qui ouvre la marque. Sur un débordement de Centonze, Opa Nguette devançait Kamara pour ouvrir le score (1-0, 40ème). Malgré cinq minutes de temps additionnel, les grenats tenaient leur avantage jusqu’à la mi-temps.
La panique avant l’égalisation
Contrairement à dimanche dernier face aux Girondins de Bordeaux, là où la causerie de Villas-Boas avait eu un impact immédiat sur ses joueurs (0-1 à la mi-temps, 3-1 score final), cette fois-ci, c’est l’effet inverse qui se produisait. A la 49ème minute, Opa Nguette était crocheté dans la surface par Hiroki Sakai. Après avoir utilisé l’assitance vidéo, Monsieur Delajod confirmait sa décision initiale, celle de siffler pénalty pour le FC Metz. Habib Diallo s’élançait mais voyait sa tentative repoussée par Yohan Pelé. Trois minutes plus tard, Habib Diallo était séché dans la surface par Pelé. Nouveau pénalty ? Non, car Diallo était signalé hors-jeu au départ de l’action, malgré des ralentis peu évidents. Ces cinq minutes cauchemardesques ont-elles réveillé l’OM en deuxième mi-temps? Elles auront au moins eu le mérite de faire réagir André Villas-Boas, qui avait déjà fait entrer Nemanja Radonjic à la pause. Valère Germain remplaçait Kevin Strootman, l’OM passait en 4-4-2 et cela allait très vite payer.
A la 69ème minute, Benedetto, bien lancé par Rongier, manquait le cadre alors qu’il était seul face au but. Une minute plus tard, Payet lançait parfaitement Germain dans la profondeur. Le centre de l’ancien monégasque était directement repris par Radonjic, décidément en feu en cette fin d’année 2019 (4 buts lors des 5 derniers matches, tous en étant remplaçant). Les marseillais allaient tenter le tout pour le tout lors des vingt dernières minutes mais cela restait dans l’ensemble beaucoup trop brouillon et après sept minutes de temps additionnel, Monsieur Delajod renvoyait finalement les 22 hommes au vestiaire. Un partout score final.
La série de victoires de l’Olympique de Marseille s’arrête donc à six. André Villas-Boas ne battra (sûrement) pas le record de huit victoires consécutives détenu par Marcelo Bielsa en 2014. Ce point pris face à un candidat à la descente en Ligue 2 sonne comme un coup d’arrêt pour les olympiens qui devront battre Nîmes dans une semaine pour finir l’année à la 2ème place. Pour Metz, ce point du match nul fait également du bien car il permet aux grenats de sortir de la zone rouge.