3ème du groupe H avec 3 petits points en 3 journées, le PSG retrouve Leipzig ce soir pour le compte de la 4ème journée de la Ligue des Champions. Autant dire qu’un faux pas hypothèquerait considérablement les chances de qualification des hommes de Tuchel, et que la victoire s’impose comme la seule option.
Battus au match aller faute d’avoir pu concrétiser leur domination, les Parisiens abordent ce match dos au mur. Paris n’avait en effet jamais affiché un tel bilan après 3 journées en C1. Il va de soi qu’une élimination en C1 serait vécue comme une catastrophe, tant sur le plan sportif que financier. Une situation qui n’est pas sans rappeler celle de 2018, où Paris avait tremblé pour finalement finir en tête devant Naples et Liverpool.
Les piliers attendus au tournant…
Pour relever le défi, le PSG pourra compter sur quelques uns de ses meilleurs éléments, lesquels seront attendus au tournant : Kylian Mbappé bien sûr, muet depuis 7 matchs en C1, et qui serait bien inspiré de régler enfin la mire face aux Allemands. Mais aussi voire surtout Neymar, de retour de blessure, et sur lequel reposera la créativité Parisienne. Nul doute que le Brésilien manquera de rythme, mais il faudra faire avec. Quant à Marco Verratti, il sera bien dans le groupe et devrait prendre part à cette partie. L’activité de l’Italien ne sera pas de trop, à n’en pas douter.
…sur le terrain comme en dehors
Si les hommes forts sont attendus au tournant sur le terrain, il en sera de même pour ceux en coulisses : Thomas Tuchel peut en effet réussir le triste exploit de passer de finaliste à éliminé au premier tour en l’espace de quelques semaines. L’avenir de l’Allemand s’inscrivant quoi qu’il arrive en pointillés, une telle déconvenue scellerait définitivement son sort, lui qui n’a pas prolongé son contrat arrivant à expiration l’an prochain. À en juger par ses relations pour le moins glaciales avec son directeur sportif Leonardo, pas sûr qu’il en faille beaucoup plus au Brésilien pour décrocher son téléphone, et entamer les démarches de recrutement de son successeur.
Leonardo dont le mercato ne manquera pas d’être pointé du doigt, bien que le contexte sanitaire et financier ne lui ait pas donné la latitude dont il disposait lors de son premier mandat par exemple. Ce dont l’état major Parisien devrait tenir compte.
En tout état de cause, c’est ensemble, au mépris des incompatibilités d’humeur et autres déboires physiques, que les Parisiens devront se mettre au niveau face aux Allemands, 2ème du groupe H, 4ème à 2 points du leader Munichois en Bundesliga, et qui seront tout aise de jouer crânement leur rôle d’outsiders. À défaut, la seconde partie de saison pourrait, déjà, s’avérer bien longue sur la capitale.