Leader de Premier League, premier de son groupe de Ligue des Champions, un jeu sublimé, des joueurs en extase, un coach toujours aussi passionné… Le début de saison de Manchester City est proche d’être exceptionnel. Toutefois, il y a quelques petites corrections à faire. Analyse d’un début de saison presque parfait.
👍 Les Tops :
Un jeu proche de la perfection : 9,5/10
Si l’on pense à Manchester City, on se dirige directement vers Pep Guardiola. L’entraîneur espagnol a révolutionné le jeu du XXIe siècle et essaie de le mettre en place à City. L’ancien du Bayern et du Barça a transmis un nouveau souffle chez les Citizens. Le jeu démontré par ses joueurs fait saliver tout le monde. Le pressing exercé du début jusqu’à la fin de la rencontre est exceptionnel, le PSG en a notamment payé les frais. Ils ne sont « que » 11 sur le terrain mais ils donnent l’impression d’être 50 tans les efforts sont répétés et continus.
Un début de saison canon : 10/10
Il est quand même nécessaire de préciser que Pep a l’effectif qui va avec. La montée en puissance de Bernardo Silva, la technique de Mahrez et De Bruyne, l’apport offensif de Gundogan, la fougue du duo Foden et Sterling. Tout ce beau monde a permis à City de remporter le championnat d’Angleterre la saison dernière. S’ils avaient échoué en LdC, cette saison semble être la leur. Avec 8 et 9 points d’avance sur Chelsea et Liverpool, les Skyblues sont donc bien partis pour conserver leur place de leader jusqu’à la fin de la saison.
Des milieux de terrain au four et au moulin : 8/10
Les milieux ont un rôle majeur dans le 4-3-3 de Pep Guardiola. Ilkay Gundogan, meilleur buteur de City la saison dernière (13 réalisations), apporte un vrai plus à l’attaque, déjà démentielle de Manchester City. Son apport tant défensif qu’offensif est remarquable. Rodri est également important dans le système de l’entraîneur espagnol. La sentinelle fait parti des meilleurs milieux du monde actuellement. Cette saison, Rodri est supplé par Fernandinho qui apporte toujours. Très malin, le Brésilien fait souvent dérayer ses adversaires.
Un effectif parfaitement géré : 7,5/10
En défense, Kyle Walker, Joao Cancelo, Zinchenko, Ruben Dias, John Stones, Nathan Aké et Aymeric Laporte se partagent les matchs. Au milieu de terrain, en pure sentinelle, Rodri et Fernandinho sont des bons candidats. Devant eux, Bernardo Silva, De Bruyne, Phil Foden et Gundogan sont présents. Sur le front de l’attaque, Gabriel Jesus, Jack Grealish, Riyad Mahrez ou encore Raheem Sterling sont susceptibles de jouer… Bref, les Skyblues ont l’avantage d’avoir un banc assez exceptionnel. Et Pep Guardiola réussit à parfaitement à gérer son effectif.
Une défense remarquable : 9/10
Souvent, lors des années passées, l’attitude défensive était le point faible des Citizens. Depuis, ils ont grandement réglé la mire. En effet, le renfort il y a un an et demi de Ruben Dias leur a fait un bien fou. Le Portugais est très complémentaire avec John Stones. Ederson prend de l’ampleur et rayonne devant sa cage. Kyle Walker est très régulier que ce soit défensivement ou offensivement tandis que Joao Cancelo a franchi un cap et s’inscrit parmi dans les meilleurs latéraux du moment. Ce n’est donc pas pour rien que Manchester City est la meilleure défense d’Angleterre (12 buts encaissés).
👎 Les Flops :
L’absence d’un vrai avant-centre : 5/10
Avec le déclin d’Aguero, Guardiola s’est habitué à faire évoluer son équipe sans avant-centre de métier. Pas forcément handicapant à première vue lorsque l’on sait que City est co-meilleure attaque du Royaume (50 buts inscrits). Un joueur capable de conclure ne serait-ce que sa seule occasion dans un match fermé pourrait bien être un plus dans l’équipe. L’absence d’un tueur devant avait notamment pu faire défaut au Parc des Princes, face au PSG, match perdu bien que dominé nettement par les Mancuniens. Le recrutement d’un n°9 cet hiver ne semble pourtant pas à l’ordre du jour…
Jack Grealish : 4/10
Recruté pour près de 120 millions d’euros cet été, l’international anglais a toutes les peines du monde à se rendre indispensable. Dans l’axe comme sur un côté, il fait relativement peu de différences et ne parvient pas pour l’instant à justifier l’investissement et les espoirs placés en lui. L’année 2022 s’annonce donc décisive pour le transfuge de Villa.