Deux semaines après son succès contre le PSG, le Stade Rennais de Bruno Génésio espère enchaîner à Metz demain après-midi. Un début de saison compliqué pour les Bretons mais l’ancien coach de l’OL peut-il réussir à placer son club dans la course à l’Europe ?
Bruno Génésio avait succédé à Julien Stéphan en mars dernier. Très vite, il avait réussi à replacer sa formation dans la course à l’Europe et à décrocher une place en Europa League Conference, nouvelle compétition organisée par l’UEFA. Cet été, le Stade Rennais a été très actif sur le marché des transferts avec quasiment 80 millions d’euros déboursés. L’entraîneur français a à sa disposition un effectif très compétitif et jeune avec une moyenne d’âge de seulement 23,6 ans.
Un passage à vide début septembre
Le mois d’août fut très agité. Le club a dû jongler entre les matchs de championnat et son barrage face à Rosenborg pour accéder à l’Europa League Conference. Invaincu lors des trois premières journées, le Stade Rennais n’a tout de même gagné qu’un seul match contre le FC Nantes.
La suite est moins glorieuse. Le club breton s’incline à trois reprises, sans marquer. Privé de Jérémy Doku depuis le match face aux canaris, l’animation offensif des rouges et noirs est fragilisée. Bruno Génésio a du mal à mettre sa tactique en place et la perte d’Eduardo Camavinga, parti au Real Madrid, a également affaibli l’entrejeu rennais.
Un déclin face à Clermont
Le 22 septembre, le Stade Rennais reçoit Clermont pour le compte de la 7ème journée. 16ème au classement avant le coup d’envoi, les Bretons n’ont pas le droit à l’erreur. 90 minutes plus tard, ils étrillent les Auvergnats sur le score de 6 à 0. Un match référence pour eux, un match qui va lancer leur saison. L’animation offensive est retrouvée notamment grâce à la recrue ghanéenne, Kamaldeen Sulemana, auteur d’un doublé. Quelques jours plus tard, ils concèdent le nul au Matmut Atlantique dans les derniers instants (1-1). Un match où les Rennais ont une nouvelle fois dominé mais n’ont pas réussi à concrétiser leurs occasions, la faute à un Benoît Costil des grands soirs.
Plus intéressants dans le jeu grâce à un 4-4-2 offrant plus de liberté aux ailiers, Sulemana et Bourigeaud combinent énormément avec leurs latéraux, Meling et Traoré. Ils apportent du danger via leurs débordements pour tenter de trouver Gaëtan Laborde, meilleur buteur de Ligue 1 (6 réalisations). L’ancien montpelliérain a marqué lors de ses trois derniers matchs de championnat, notamment face au PSG et a également délivré la passe décisive pour Flavien Tait.